Le Village dans les Nuages en Indonésie…
Selamat Sore (et oui, c’est le soir : donc « Sore »), Ami Lecteur !
Après une arrivée mouvementée et avant d’aller plus loin dans le récit, un rapide (mais si, je peux…) bilan de ma première semaine chez Pro-Fauna : elle a été non seulement super intéressante, mais en plus excessivement formatrice !
En effet, le fait de travailler avec des locaux m’a permis de développer mon « Indo-english » (barbarisme pour anglais indonésien, vous l’aurez compris), mais aussi d’être familiarisé avec les animaux du coin (gros et petits, en voie de disparition ou non menacés), les coutumes locales (aaah le karaoké…), mais aussi d’apprendre d’autres façons de voir les choses (quoi ? Tous les Musulmans ne parlent pas arabe et ne sont pas terroristes ?), d’être confronté à des problématiques que j’étais loin d’imaginer (je boycotte les produits à base d’huile de palme désormais : sa culture intensive appauvrit le sol, met en danger des espèces animales, crée des problèmes écologiques et sociologiques…), de relativiser certaines situations (ouh pinaise de pinaise mon iPhone ne capte pas dans la jungle !) et surtout de découvrir l’écotourisme.
Entre autres manifestations de sensibilisation (telles que l’éducation des villageois voisins, manifestations en ville, lettres au gouvernement…), Pro-Fauna a créé un centre d’éducation : le P-WEC : Petungsewu (c’est le nom du village) – Wildlife Education Center.
Ici travaillent des biologistes qui soignent les animaux récupérés sur les marchés, où ils sont vendus illégalement, afin de les ré-éduquer, puis les libérer dans leur milieu naturel.
En plus de cela, ils accueillent lors de journées spéciales ou de week-ends, des écoles, des familles, des entreprises (pour des séminaires…) et même des touristes pour les sensibiliser à la protection de la faune et de la flore et faire découvrir les richesses locales, au travers de visites et d’activités.
Ils ont ainsi développé des circuits éco-touristiques dans les environs et c’est justement sur ce point là que je travaille.
Voilà pour le bilan, qui sonne un peu comme un bilan de compétence ou comme une plaquette commerciale, mais bon : retour au récit de mes aventures indonésiennes…
Visiblement la saison des pluies a commencé plus tôt cette année : aux 28 degrés, viennent donc s’ajouter un fort taux d’humidité (et les insectes qui vont avec…), des orages et de grosses pluies qui durent presque la moitié de la journée.
Je n’aurais qu’un mot pour résumer : le bonheur !
Si la journée, le centre P-WEC où nous travaillons (et où je loge) est bien animé et les biologistes sont toujours disponibles, prêts à aider, à discuter ou à boire un café… Le soir en revanche le centre est désert, chacun rentrant chez lui, à part les gardes.
Nous nous donc retrouvons seuls, sans bar, sans bière ni cocktails, obligés soit de travailler (heuuuu), soit de lire, et de se coucher tôt (incroyable, je me suis même couche à 21h !). Et entourés de bruits d’animaux sauvages méconnaissables (pourquoi on ne nous apprend que le bruit du mouton, de la vache, du chien, du chat ou encore du canard ? Sans blagues, il y a des animaux beaucoup plus dangereux qu’il serait bon de connaitre !)
Bon, parfois, voire souvent (c’est-à-dire en réalité presque tous les soirs…), nous jouons aux dés, en buvant de la bière qu’un volontaire se fait un plaisir d’acheter au village voisin (mais bon, chuuut, c’est pas très autorisé…).
« Nous », car en ce moment des volontaires venant d’Allemagne (à quelques semaines près, et j’étais avec 2 Français et 2 Américains) assurent une mission pour le compte de Greenpeace.
Heureusement les Allemands parlent le plus souvent en anglais pour qu’on discute tous ensemble et moi avec mon bon « frenchy accent » je n’ai pas eu besoin de leur donner ma nationalité, ils l’ont vite deviné… Argggg…
– Howe longue have you bine hireu ?
– Arzo, zo long… ich bine oups, sorry : I’m very happy to be here, but it iz sometimes hard, because at night we don’t have a lot of things to do.
– Yesseuh, aille sink aille no wat you mine..
– Hu??? What did you say ?
– Aïlle saide zat,
– Excuse me but are you French ?
… No comment…
Mais bien qu’isolés en pleine campagne, nos nuits sont extrêmement animées !
Non pas que ce soit la java à Java (humour !), mais les animaux dorment peu les salauds !
Et les grillons (ou un truc du style), les crapauds (mais que fait cette grenouille dans la salle de bain ?), les moustiques, les geckos (yesss : Et un moustique en moins !!!) assurent des concerts tout les soirs.
Quand, soudain, un peu avant 4 heures du matin, leur chant est accompagné d’un braillement appel qui résonne de tous les villages aux alentours : les muézines, du haut de leurs minarets appellent les fidèles à prier !
Et oui, l’Indonésie est le pays le plus musulman de la planète, puisque 80% de la population est musulmane (contre 10% de catholiques, 8 % d’Indouistes et le reste constitué de croyances locales).
4h du matin !!! Non, sans blagues ! Ils plaisantent ou quoi ??? Chez nous au moins
les moines, ils font les vêpres entre eux et ils emmerdent personne en pleine nuit…
Je ne veux pas refaire l’histoire, mais sérieusement les Portugais et les Hollandais, lors de la colonisation, ils auraient pu mieux faire le boulot : au moins, tout le monde ici serait chrétien, il n’y aurait pas eu d’attentats à Bali et à Jakarta et surtout : je pourrais dormir tranquillement ! A croire qu’entre ça, l’interdiction de manger du cochon, de boire de l’alcool, le ramadan (surtout en plein été) et le port voile (on en voit quelques unes ici, mais pas de burqua), l’Islam a pour décidé de pourrir la vie de ses fidèles !
Enfin, heureusement que le catholicisme m’a appris la tolérance et l’ouverture d’esprit…
(cette phrase en est d’ailleurs un bien bel exemple ! NDR : Tout ceci est bien sûr à prendre au 2e -voir 3eme – degré ! Rhaaa J’aurais pas dû revoir OSS 117 dans l’avion !)
Et au petit matin, les joues marquées des plis de l’oreiller et les yeux encore un peu collés, nous partageons le petit déjeuner traditionnel (oooh, comme ça fait écho à la douche traditionnelle… Alors attention mesdames et messieurs, le petit déjeuner traditionnel est donc composé de : poisson ou viande frit, sauce piquante, de riz, de légumes bouillis et de thé… bref un petit déjeuner qui ressemble à un repas ou à un diner et bien loin du fameux « continental »… donc je disais : bla bla bla… nous partageons le petit déjeuner traditionnel) entre volontaires tout en jouissant d’un spectacle quotidien très sympathique : le ballet des écureuils se jetant d’arbre en arbre !
Sinon, le boulot se passe bien : j’aide les gens du centre à établir certains standards en terme d’accueil touristique car ils souhaitent améliorer aussi bien leur façon de guider les visiteurs (pour les biologistes), qu’encadrer les touristes (toujours les biologistes), la préparation des repas et le service à table (non, pour ça ils ont une équipe dédiée…).
Oui, je sais, je ne suis pas un professionnel du tourisme…
Et alors ? Eux non plus !
Et en plus ils ne le savent pas que ça n’est pas mon métier… hin, hin, hin (rire sardonique) ! Et en plus, je m’entends suffisamment dire au boulot que je suis un « vrai touriste », pour ne pas leur transmettre un peu de mon savoir !
Blague à part, cette mission est une première pour Planète Urgence, donc je viens surtout pour faire un audit général et mettre en place un partenariat à long terme (et assurer une petite formation quand même à la fin, aidé en cela par les documents remis lors de la journée de formation).
C’est d’ailleurs dans cette optique que je suis parti avec eux faire un circuit de 2 jours, dont le thème est : « la vie au village ».
Et pour décor de cette escapade bucolique (et dans bucolique, il y a… oui enfin bon !) : un petit village très traditionnel (aïe, « traditionnel »…) dans les montagnes, à environ 2000 mètres d’altitude.
Si Malang est témoin d’embouteillages très denses (et encore, il parait que ce n’est pas la pire des villes indonésiennes), où traverser la rue relève de la psychiatrie, où même la ligne médiane est un axe de circulation (le tout est de savoir klaxonner), la campagne est bien différente et la route est vraiment surprenante : les petits villages sont très animés entre les enfants qui vont à l’école en uniforme, les familles à 3 ou 4 sur une mobylette (comme ailleurs en Asie, c’est LE mode de transport familial par excellence) et comme un peu partout, les constructions s’élèvent autour d’échafaudages en bambou entre les maisons typiques très colorées et les magasins qui vendent de l’essence au détail (c’est-à-dire dans une bouteille en plastique), d’autres qui proposent des fruits et légumes, et divers bonbons, où d’autres encore qui réparent les pneus (à voir le nombre de magasins dont l’enseigne est un –vrai- pneu noir sur lequel est inscrit en blanc, « Tambal Ban », ça doit être super fréquent de crever…).
La campagne, n’est donc pas en reste, puisqu’elle offre de très beaux paysages où les gens dans les champs en terrasse, sont occupés à cultiver du maïs, de la canne à sucre (et à la découper sur la route), des pommes (« des poires et des scoubidoubidous ouah ») et du riz aussi !
Par endroit, on débite aussi des bambous (en tranches de 8-10 mètres que l’on transportera sur l’épaule, en scooter bien sûr, ou entassés sur des camions, dont les tiges dépassent amplement devant et derrière) et des arbres qui sont transformés en planches directement sur place.
Sur la route, les locaux à mobylette (encore) transportent des herbes, des animaux en cage, des marchandises diverses, et finalement tout ce qui est transportable (oui, même des miroirs et des meubles), croisent des camions chargés de récoltes au sommet desquelles trônent les paysans qui rentre des champs et dépassent des femmes qui portent sur leur tête les fruits de leur récolte.
Et juste avant d’arriver à destination, nous entrons dans le Parc National du sud de Java.
Ici, le spectacle offert par la nature est réellement magique : les vertes rizières en terrasses, ponctuées ici et là de bananiers et palmiers, constituent les premières marches avant la foret tropicale, alors qu’entourés de brume, un peu plus loin, des cratères volcaniques témoignent, par la fumée constante qui s’en échappe, de l’activité sous-terraine.
L’accès au village de Ngadas (impossible à prononcer…), situé à environ 2000 mètres, se fait par une route qui devient de plus en plus sinueuse, à mesure que l’on monte en altitude et dont le paysage évolue : la dense et humide forêt tropicale aux mille espèces végétales s’efface progressivement et les flancs des montagnes aux terres fertiles ressemblent à de véritables vagues multicolores, en fonction des cultures pratiquées.
Perché sur la crête d’une montagne, le village s’étend de part et d’autre de la route, sur les flancs.
Accueillis par la famille (mais aussi par des 10 aines de « Hel
lo » des villageois et enfants rencontres depuis l’entrée dans le village), nous déposons nos affaires chez eux- puisque nous y passerons la nuit- une maison typique et traditionnelle (re aie…) !
Quelques maisons colorées et à étage côtoient des petites maisons plus sommaires composées d’une pièce principale, de 2 chambres, d’un débarras et d’une cuisine.
Certaines possèdent aussi leur propre petit autel pour les offrandes. Visiblement au village, toutes les religions se côtoient et sont empruntes de croyances et superstitions locales.
Il y a aussi une petite salle de bain – toilettes, mais il faut passer la cour derrière…
Cour où gambadent quelques gallinacés libres, entre linge qui sèche et vaisselle fraichement lavée à l’extérieur.
Véritable pièce à vivre de la maison, la cuisine (dont le sol est en terre) est aussi la seule chauffée, grâce à la table de cuisson.
La table de cuisson, qui n’est ni vitrocéramique, ni au gaz et encore moins à induction, est en fait un four en terre cuite, alimenté en bois par le bas et dont 2 trous sur le dessus permettent d’y déposer bouilloire, wok ou marmite. C’est ici que le soir, après avoir travaille dans les champs inclines (selon la pente du flanc de la montagne), toute la famille se retrouve.
Très souvent le cercle est même élargi aux amis, voisins… L’occasion de raconter la journée de chacun, de prendre des nouvelles, de faire une partie de Wii (ah non, pas ca… quoique le jeune fils tanne ses parents pour avoir une Play-station !)…
Apres avoir profité d’un délicieux repas typique indonésien concocté par Madame Mulyadi (notre hôte), nous sommes allés nous promener avec son mari sur un des terrains qu’ils cultivent : on y accède en prenant un petit chemin au sommet d’une arrête dont les flancs sont particulièrement raides !
Sur le chemin rendu un peu glissant par la présence d’un brouillard épais qui, voilant pins, sapins et bambous géants et dessinant les esquisses des crêtes environnantes, conférait au lieu une ambiance mystique, nous étions salués par les paysans qui, relevant la tête, nous lançaient des « Hello » radieux sous leur chapeau conique.
Et alors que nous descendions le flanc – à pic – de la montagne (ouh pinaise, faut pas que je glisse, faut pas que je glisse, faut pas que… oups ! ah put* de terrain glissant !) pour couper des feuilles de maïs (si c’était pas aussi raide comme champ, je me croirais presque dans les Landes…) je me demandais comment Pak (« Monsieur ») Mulyadi faisait pour marcher pieds nus !
Cela a été aussi l’occasion d’apprendre à me servir d’un outil particulièrement tranchant : la serpe (si si, c’est encore utilisé, en tous cas ici)
Un grand moment ça encore…
Car à voir son regard en plein d’étonnement (ou de frayeur…), je pense que mon geste devait manquer de précision (et pourtant, j’ai tout coupé sans me découper ! Sauf une entaille à sa jambe, mais comme il est bonne patte, il ne m’en a pas tenu rigueur… nooon, je plaisante bien sûr !).
Et après quelques menus travaux, nous sommes rentrés à la faveur de la nuit tombante (vers 18h), alors qu’au loin grondait un orage qui allait, sous peu, généreusement se rependre sur nous !
Le temps d’aider un peu en cuisine (c’est super bon la cuisine Indonésienne – bien qu’en dessous de la cuisine thaï à mon goût – mais par contre faut aimer le riz ! Matin, midi et soir : du riz…) et de prendre – de force (non, pas de grès) – une douche traditionnelle (je rappelle que c’est de l’eau froide, qu’on est a 2000 mètres d’altitude et que le soir il ne fait pas particulièrement chaud, bien qu’on se trouve à des latitudes favorables… !), nous avons tous diné en écoutant les histoires de la tribu (« les Tengger » à laquelle appartient la famille Mulyadi) racontées par le père de famille et traduits par mes guides, bien au chaud autour du feu de la cuisine, alors que dehors l’orage grondait violemment et que la dense pluie tropicale tambourinait sur le toit en tôle ondulée.
Le conte de ce soir était la création du mont Bromo.
Et comme dans tous les mythes, aucun détail rationnel ne vient étayer les propos, au contraire : luttes, actes de bravoure, grands héros locaux et magie sont autant d’ingrédients qui rendent l’histoire plus belle et la soirée féérique.
Après une nuit un peu frisquette, et un bon petit déjeuner traditionnel (comme écrit plus haut : il n’y a pas de différence entre un petit déjeuner et un autre repas, ça surprend au début… et même les jours suivants ! Je commence à croire que le petit déjeuner, plus que n’importe quel repas, traduit l’identité d’un pays), nous sommes partis avec le fils ainé en excursion.
Car la famille, non contente de cultiver ses terres, travaille avec Pro-Fauna pour conduire les visiteurs dans les alentours (travailler plus pour gagner plus, c’est ca ?).
Ainsi, dans un beau Land Rover des années 60 (increvable visiblement) et sur une vieille route en pierre datant de l’occupation hollandaise (et peu ou prou entretenue), j’ai pu découvrir les environs du village, la faune, la flore, goûter certains fruits locaux, hésiter à toucher une plante dont les bulbes envoient comme des décharges électriques et surtout aborder les flancs du volcan voisin (à l’ origine de nombreux mythes et superstitions pour les tribus des environs) : le mont Bromo.
Et si je ne verrais pas le cratère (enfin, cette fois-ci…), cette pa
rtie du Bromo est superbe et pour plusieurs raisons : d’abord parce qu’il offre un paysage magique et incroyable dans son agencement.
Si les arbres sont bien présents sur les crêtes les plus éloignées du volcan, au fur et a mesure qu’on s’en approche, la vallée et les crevasses sont recouvertes d’herbes qui remontent sur les flancs, en quelques endroits vallonnés, ce qui contraste avec les rides profondes qui dessinent la face extérieure du volcan, puis se raréfient pour ne laisser place qu’à de la pierre volcanique aussi fine que de la poussière.
L’autre point, non dénué d’intérêt est que cette partie, plus difficile d’accès est peu utilisée par les tours operateurs, donc vierge de tout touriste !
Quelle agréable impression d’être seul (enfin, avec 2 guides et visiblement un local venu couper de l’herbe qui vient remplir ses paniers reliés par une longue planche pour les porter sur les épaules) dans un tel paysage !
On ne dirait pas, mais là, je bosse…
Et pour ceux qui diraient que je n’ai pas besoin d’aller aussi loin pour voir des volcans, car il y en a plein en Auvergne, je répondrais qu’ils n’ont pas tord, mais l’avantage ici, c’est qu’il n’y a pas d’Auvergnat et que ca change tout quand même !
C’est même très appréciable : car les auvergnats, « quand y’en a 1 ça va, c’est quant il y en a plusieurs qu’il y a des problèmes ».
Sur le chemin du retour, un immense arbre plongé dans la brume forme une esquisse quelque peu fantomatique avec ses centaines de branches recouvertes de fougères telles des guirlandes.
Mais ce qui attire l’œil c’est qu’entre les branches, une ombre se distingue : une famille de singes y a élu domicile !
De retour avec les bénévoles, nous avons participé à l’accueil d’élèves venus d’une école de Surabaya.
Et les nuits étant déjà assez compliquées comme ça, là ça a été du grand n’importe quoi, puisque, super chahuteurs, ils ont dû dormir (et du coup, nous avec) de 2h à 5h du matin (merci et bravo la nouvelle génération ! Clap. Clap. Clap. Sales gosses !).
En tous cas, la journée a été bien marrante, entre activités avec eux, réponses à 160 fois aux mêmes 2 questions (« hello sir how are you » et « hello sir, what’s your name ») – avant d’éclater de rire, trop contents qu’on leur réponde ! – et photos avec eux (visiblement, dans les coins un peu moins touristiques d’Indonésie, les gens sont super curieux des touristes et trop contents de les saluer… ça change de certains pays).
Après, vu que tout se dit en indonésien, je suis vite largué…
Bien sûr que si, on bosse !
Et sur ma journée de repos, j’ai pu découvrir la ville de Malang, son trafic routier, ses scooters, ses bus colorés dont il est impossible de comprendre quelle ligne prendre pour se rendre d’un point A à un point B, ses tuck-tucks,
ses calèches, ses absences de trottoirs (ou alors quand il y en a, il sont complètements défoncés),
ses marchés (les « bezar »),que ce soit pour les tissus,
ou pour les fruits, légumes, épices, viandes (avec un mélange d’odeur parfois… surprenant !)
ses monuments coloniaux néerlandais,
avec de beaux hôtels (dont 1 qui possède une incroyable collection d’œuvres d’art),
ses maisons qui bordent la voie ferrée et que les habitants traversent allégrement entre 2 passages de train,
ses terrains cultivés en pleine ville (en très proche périphérie), ses mosquées,
ses églises,
ses habitants qui vous saluent en vous croisant, ses petits cafés…
Et surtout le cratère du mont Bromo au cours d’une excursion très très (trop ?) matinale. Mais ce sera l’occasion d’un prochain billet dans le blog…
09 novembre 2010
2 commentaires
Bonjour, auriez-vous les coordonnées de la famille chez qui vous avez logé à Ngadas lors de ce voyage ? Merci
Bonjour,
Je n’ai pas les coordonnées de la famille, en revanche, voici le lien vers l’agence de voyage créée par 2 anciens de Pro-Fauna et qui travaillent avec cette famille : http://malangtravelista.com/
ils sont très sérieux, je vous les recommande personnellement.
C’est avec eux que j’ai découvert d’autres beautés de l’est de Java (sempu island, Kawa Ijen…)