Conduire à Bali : « Baby you can drive my car » (face B)
Halo² Semua (« salut-salut tout le monde »… En Indonésien, on met au carré ou on répète les mots pour les mettre au pluriel),
Alors comme promis dans mon billet précédent, pour tous ceux qui auraient l’excellente idée de venir passer leurs vacances à Bali-l’île-préférée-des-Dieux, et si vous voulez louer un scooter ou une voiture, je partage avec vous généreusement (comprenez : l’article va être long), ce que j’ai compris des règles de conduite, après quelques mois passés derrière un volant à arpenter les routes balinaises…
Souvenez-vous, dans l’article précédent, je poussais un cri d’incompréhension : « Aaaaaaaaaaaaah, oh put***, mais comment on conduit ici ??? » (sinon, vous pouvez le lire en cliquant ici)
Voici donc une tentative d’explications : comment conduire à Bali !

Je sens qu’on va bien rigoler à conduire ici !
Car si les Indonésiens sont au naturel polis, curieux, souriants, aimables, rieurs et accueillants, lorsqu’ils sont au volant ils changent radicalement de comportement, pour devenir beaucoup plus… huuuum, comment dire… Sans être (trop) caricatural… huuuuum…. Disons : Parisiens !
Voilà, c’est çaaaa !!!
(#sourire mesquin…#)
… Alors pour commencer, une petite mise en situation : Imaginez conduire aux abords de la place de l’Étoile ou de la place de la Concorde à Paris, en heure de pointe, sous la pluie, sans policier, ni feu tricolore pour assurer la circulation et où l’on vous dit : « les gars, quelque soit votre moyen de locomotion, vous faites comme vous voulez et, cerise sur le gâteau, vous gérez vous même vos priorités » (Entendu lors d’un contrôle de policier à Paris : « ah bon, y’a une priorité à droite normalement ? Ça fait 40 ans que je conduis a Paris, je ne l’ai jamais appliquée ») !
Fort de mon expérience à Paris Bali, j’ai pu constater que le clignotant reste très « sous-utilisé » (Entendu lors d’un contrôle de policier à Paris : « ah bon, y’a un clignotant pour indiquer vers où tourner ? Écoutez ça fait 40 ans que je conduis à Paris, je ne l’ai jamais utilisé ») : si aux intersections certains (oui, pas la majorité) vont bien signaler leur désir de tourner, en utilisant le dit clignotant, d’autres en revanche vont utiliser leur warning… Non pas pour dire qu’ils se sentent en détresse de franchir le croisement, mais juste pour dire qu’ils vont continuer tout droit !
En bord de route, on retrouve des panneaux « Stop » ; mais visiblement ils servent plus à décorer ou éventuellement signaler une intersection que pour y marquer un arrêt (Entendu lors d’un contrôle de policier à Paris : « ah bon, on doit s’arrêter au stop Monsieur l’agent ? Écoutez ça fait 40 ans que je conduis à Paris, au mieux, je débraie pour céder le passage et m’insérer efficacement dans la circulation, c’est quand même pas mal ça évite des embouteillages, non ? »).


Conduire à Bali : lA Gestion des Priorités !
La gestion des priorités sur la route, est en réalité très simple : le vélo a la priorité sur le scooter, qui a la priorité sur les voitures qui…
Non, attendez, c’est le piéton qui a la priorité sur les scooters…
Non, en fait, les charrettes tirées par les chevaux ont la priorité sur les voitures, mais pas sur les scooter…
Non, c’est pas ça… En fait, les voitures ont priorité sur les bus, qui ont priorité sur les camions, lesquels ont priorité sur les scooters, mais seulement s’ils dépassent par la droite…
Ou alors par la gauche ?
Ou alors quand ils roulent à contre sens, créant alors une nouvelle voie………
A moins que ce soit quand on vient de la gauche que l’on a la priorité !
Ou alors c’est quand on klaxonne et quel que soit le mode de transport ??
Ou à moins que ce soient les grosses voitures qui aient priorité sur les scooters, ou alors il faut avoir un gyrophare et une voiture sur laquelle il ait écrit « Polisi »… (ah ben, un peu comme à Paris, alors ?!)
Oh put*** j‘y comprends rien à leurs priorités : c’est le bazar !!!
Mais une chose est sûre : le piéton n’est jamais prioritaire !

« Let’s go surfin’ now
Everybody’s learning how
Come on and safari with me
(Come on and safari with…)
Early in the morning we’ll be startin’ out
Some honeys will be coming along
We’re loading up our Woody
With our boards inside
And headin’ out singing our song… »

Yes I’m gonna (surfin’) take you surfin’ (surfin’ safari)with me
Come along (surfin’) baby wait and see (surfin’ safari)
Yes I’m gonna (surfin’) take you surfin’ (surfin’ safari)with me
Let’s go surfin’ now
Everybody’s learning how
Come on and safari with me
(Come on and safari with…) »
Je n’avais pas la place de mettre les 2 premiers couplets de « Surfin Safari » des Beach Boys sous la même photo…
En fait, la règle qui semble être vraiment établie (outre s’arrêter au feu rouge pour limiter les problèmes, et encore, le feu peut être bien bien mûr !) : c’est celui qui a la plus grosse qui passe !
Je suis conscient que sorti de son contexte, cette phrase peut être mal interprétée ! Alors je m’explique…
Ici la règle est la suivante : la plus grosse voiture la plus engagée dans une intersection est celle qui passe (certainement un héritage des castes indiennes : en théorie plus ta voiture est grosse, plus tu as d’argent, donc plus tu appartiens à une caste élevée… enfin, j’imagine) : il faut donc conduire à Bali avec respect forcer le passage et ne pas laisser place au doute. Et surtout le fin du fin est d’ajouter un coup de klaxon en même temps, pour indiquer que l’on passe quoi qu’il arrive (sinon, de nuit, on peut enclencher le lave vitre et les essuie-glaces faire un appel de phare…) !
De toutes les façons, ici, on passe son temps à klaxonner : moins pour annoncer un danger ou pour manifester son mécontentement, mais plutôt pour signaler sa présence, pour dire qu’on va doubler, mais aussi pour saluer quelqu’un qu’on reconnaît, pour dire au revoir quand on part, quand on roule et qu’on passe devant un temple (c’est à dire régulièrement), ou assimilé-à-un-temple (par exemple un gros arbre entouré de tissus quadrillé noir, gris et blanc, ou encore noir, gris, rouge et blanc – les 3 couleurs des Dieux – ou entouré d’un drap blanc et jaune), quand on arrive à une intersection (au milieu duquel trône un temple) mais aussi là où a eu lieu un accident mortel – et ainsi dans tous les cas s’attirer la bienveillance des Dieux – pour appeler des clients (quand on est taxi)…
Ce qui fait que lorsqu’on conduit, et surtout aux heures de pointe, on assiste à une symphonie de klaxons : des plus petits (les scooters), aux plus gros (les camions et les bus de touristes), sans oublier les voitures, les bus et les quelques vélos (comme ça pas de jaloux).
« Conduire à Bali, c’est savoir utiliser son klaxon ! » – Un chauffard conducteur Balinais

Je transporte des couteaux,
Si je dérape, percuté par une auto,
Je finis coupé en petits morceaux
Et avec plein de bobos…

– Ah bon, il faut s’asseoir à l’arrière d’un vélo ? Ah ben y’a pas de selle hélas !
Et sur la route comme en France, les délimitations au sol sont de 2 types : des lignes continues et des lignes en tirets…
Naïvement, je pensais que ces lignes avaient la même signification qu’en France, mais en réalité pas tout à fait :
– Alors les lignes en tirets signifient qu’on peut doubler et que ce n’est pas dangereux (lors des lignes droites par exemple),
– par contre les lignes continues – de ce que j’ai pu expérimenter – signifient qu’on peut doubler quand même, mais qu’il faut faire attention (il y a des virages, ou des pentes, ou les 2 en même temps…).
En tous cas : après plusieurs mois à conduire à Bali, je n’ai jamais vu un seul « Polisi » arrêter quelqu’un pour avoir franchi une ligne blanche continue !
Dans tous les cas : il ne faut pas oublier de klaxonner ou de faire des appels de phare (oui, ou d’essuie glace… j’ai décidément du mal à m’habituer) quand on double, et en plus on peut doubler par la droite (normal, on roule à gauche) et aussi par la gauche !

a) Attendre que le bus ait doublé le camion
b) Attendre que le camion ait doublé le bus
c) Ne pas attendre et passer entre les 2
d) Klaxonner
Réponse ?…………………………..
Et dans les cas les plus extrêmes, on peut doubler par la droite, alors même qu’une voiture arrive en face ! La règle est simple : il suffit de ne pas paniquer, faire des appels de phare, klaxonner (pour appeler le soutien des Dieux) et accélérer !
Celui qui vient en face vous fera des appels de phare (c’est de bonne guerre…), mais ralentira, celui que vous doublez ralentira (enfin, là, il faut l’espérer) et vous pourrez vous rabattre sur votre file au moment ou la voiture d’en face arrive a votre niveau (ou se déporte un peu pour que vous passiez quand même, créant ainsi une 3ème voie…) : C’est magique la conduite dans ce pays !
La Conduite à Bali : le respect des vitesses !
Quand à la vitesse : vu qu’il n’y a ni radar, ni panneaux de limitations, ben on perd pas de temps à regarder le compteur de vitesse et du coup on est beaucoup plus concentré sur sa conduite, les gens qui traversent, les scooters qui doublent, ou le SMS qu’on écrit en conduisant !
On a vraiment des leçons à prendre… A mon avis, on a trop de règles à respecter sur la route en France ; car il n’y a finalement pas plus d’accidents de la route ici et la qualité infrastructures n’est pas vraiment comparable !
« Baby you can drive my car
Yes I’m gonna be a star
Beep beep’m beep beep yeah
Beep beep’m beep beep yeah »
Et dans l’après-midi, il arrive qu’on entende le « petit » tintement d’une sonnette : le vendeur ambulant de « bakso » (une soupe de boulettes de viande bouillies) propose à qui veut bien d’acheter de la soupe vendue en sachets ! Qu’importe la taille de la route, qu’il bloque ou non la circulation, il s’arrête dès que les premiers clients rappliquent… et ça devient vite l’attroupement, donc on rajoute un peu plus de bazar au bazar !

Et c’est tellement bon (heuuuu, oui bon selon les goûts…) que les gens en scooters s’arrêtent sur le bord de la route pour manger, qu’ils soient dans un embouteillage, ou même sous la pluie.

(mais bizarrement, il y a moins de monde !)

Les routes, même si elles sont ponctuées de trous ou de travaux – pas toujours bien signalés – dans la chaussée, sont globalement bien tracées.
Dans les zones les plus touristiques, elles sont mêmes bordées de trottoirs, ce qui représente un terrain idéal pour les scooters qui peuvent ainsi doubler les voitures, en klaxonnant les piétons !
Mais ce n’est pas parce qu’il y a 2 voies, que la circulation s’organise sur les 2 voies !
Non, non… C’est bien plus subtil que ça, car on peut facilement se retrouver à 4 véhicules les uns à côtés des autres (voiture/camions/mobylettes/bus), là où il n’y a que de la place que pour 2 véhicules normalement…


(toute mauvaise interprétation serait sûrement fortuite…)
Et parce même quand on conduit, il faut savoir « garder la face » il est hors de question de lâcher une once de priorité aux intersections (céder le passage, c’est un peu perdre la face) ! Alors on colle bien ses voisins et on colle bien la voiture de devant (un peu comme le riz : ça colle, sauf le Uncle Ben’s, « qui ne colle jamais »). On empêche toute insertion de véhicule (quand bien même on mette son clignotant… de toutes façons, il est plus décoratif qu’utile), on empêche de laisser tourner les gens qui viennent en sens contraire (si on peut bloquer l’autre axe, c’est plus rigolo) et si possible on empêche de laisser passer les scooters qui auraient l’outrecuidance de vouloir se faufiler entres les voitures qui elles sont à l’arrêt…
Donc au final on bloque tout ! Ce qui fait que les bouchons peuvent vite se former aux intersections et s’étendre, loin, très loin en amont (et en aval) !

Parfois aussi, il y a des cérémonies et donc des processions en pleine rue. Du coup, les accès sont bloqués à la circulation, et quand les processions sont faites dans les endroits touristiques, et bien ça occasionne de nouvelles opportunités de faire des bouchons (par contre, c’est sympa pour prendre le temps et regarder et faire des photos) !
Mais c’est toujours sympa de voir les processions – hommes, femmes, enfants vêtus en costumes traditionnels – portant offrandes et jouant de la musique, en direction du temple (pour le coup, c’est plus sympa que les cohortes syndicales qui bloquent les rues… Et ça sent moins la saucisse grillée !).




Mais ce qui ne facilite pas la circulation, c’est qu’il est possible de faire demi-tour en pleine 2 * 2 voies (des voies balisées et protégées par un terre-plein central), donc des voies considérées comme rapides.
Pour rappel : on roule coté gauche, donc on double par la droite.
Et pour faire demi-tour, il faut bien se coller à droite (la voie pour doubler, donc celle où l’on est sensé rouler plus vite), puis ralentir à l’approche du dit « U turn ».
Comme les voitures arrivent dans l’autre sens assez rapidement et qu’elles n’ont nullement l’intention de laisser s’insérer le véhicule désireux de faire demi-tour et bien ça commence à bouchonner…
Alors une 3ème voie se forme pour doubler la voiture par l’extrême gauche.

Sauf qu’entre temps, d’autres voitures situées derrière dans le bouchon ont-elles aussi envie de faire demi-tour. Donc elles doublent et viennent se coller en parallèle à la voiture qui ne peut déjà pas faire son demi-tour, agrandissant donc le bouchon ! Et parce que les scooters peuvent aussi faire demi-tour aux mêmes endroits, alors ils viennent combler les espaces libres entre les voitures déjà bloquées…
Ce qui fait qu’au final on se retrouve avec une sorte de gros caillot sur l’artère routière ! Vous suivez toujours ?
Non, parce que ça peut aussi se compliquer un chouilla, lorsque les conducteurs décident de faire demi-tour sur des endroits interdits… Qu’ils soient en voiture, ou en scooter, franchissant la barrière installée par la police ! Tant qu’on peut gruger, tous les moyens sont bons (à la parisienne, donc) ! On peut donc doubler par la gauche (même si la voix n’est pas matérialisée, par la droite et si des voitures ou des scooters arrivent en face, il suffit de klaxonner et de faire des appels de phare régulièrement, pour qu’ils se rabattent le plus possible et laissent passer…
Et le plus surprenant : ça passe toujours !
Mais la cerise sur le gâteau, c’est quand un gros camion, ou mieux encore un gros bus transportant des touristes, veut faire le demi-tour : en général, cela occasionne des bouchons des 2 cotés de la route, car la manœuvre d’un bus, quand les autres automobilistes-scoooter-camions-bus forcent le passage, est un superbe spectacle (enfin, sauf quand on est pris dans l’embouteillage occasionné par la manœuvre…) !

En revanche, les scooters les plus dangereux ne sont pas forcément ceux conduits par les locaux (quoique je ne me sens pas forcément rassuré quand je me fais couper la route par un scooter conduit par un Indonésien de 12 ans-sans-casque-avec-son-petit-frère-accroché-à-son-dos-et-sa-soeur-qui-se-tient-debout-devant-et-s’équilibre-avec-ses-pieds-nus), mais plutôt par les touristes (en débardeurs-maillots-tongs) ! En effet, ces derniers s’autorisent toutes les libertés y compris de rouler sans casque, cheveux au vent, et sans permis (et si possible après plusieurs verres d’alcool), faisant le bonheur des policiers aux carrefours, dont ils deviennent des cibles idéales pour récupérer quelques rupiah (et passer parfois par la case « clinique »…) !
Malheureusement, il arrive que les « 2 roues » conduits par des touristes (ou des résidents étrangers), soient victimes d’actes de piraterie routière, tels que « arrachage de sacs » (surtout les filles), voire dans les cas les plus extrêmes, « être poussé » du scooter pour être volé…
Heureusement ce genre d’incident reste assez rare (et pourvu que cela restent des épiphénomènes et ne se développent pas, car Bali est quand même un endroit vraiment tranquille et non violent) !


De nuit, c’est assez « fun » aussi : entre les scooters qui n’allument pas leurs lumières et qui vous coupent la route sans aucune notion de priorité ou de danger, vous-obligeant-à-piler-pour-pas-le-percuter (ça va le scooter, t’es zen, toi ?), ceux qu’on ne voit pas faire demi tour, les voitures qui roulent plein phare, les petits groupes de jeunes Indonésiens assis en bord de route à écouter la musique de leur mobile dans la pénombre, dont on se demande vraiment ce qu’ils font là (pourquoi le bord de route et pas le bord de plage ou de rivière ou de rizière ?), les enfants qui font la manche aux feux de circulation alors que justement le feu tourne au vert, les routes à moitiés coupées par des gros amas de terre ou des blocs de pierre sans signalisation (ou alors un petit : « Hati Hati, ada proyek »), les piétons qui traversent dans les endroits les plus sombres, ça ajoute un peu de piment à la conduite !
Et puis il y a aussi la bonne loi de Murphy (ndlr : la loi dite de « l’emmerdement maximum ») qui vient s’appliquer lorsqu’on veut doubler le scooter qui n’avance pas : ce dernier se met bien au milieu de la route étroite, exactement au moment même où vous mettez le clignotant pour le doubler, au lieu de bien rester bien à gauche, à la parisienne donc !
Et il y a des situations étonnantes, comme par exemple lorsqu’une fois arrivé à destination, on cherche une place pour se garer… oui mais voilà, l’accès est bloqué par des vaches et il est impossible de les en déloger. Et ce n’est pas un appel de phare ou un coup de klaxon ne les fera pas bouger…
Heureusement, dans les zones les plus animées, il y a des éclairages partout, des écrans écrans géants qui distillent de la publicité à grands renfort de watts, des bannières éclairées et des néons multicolores disposés tous les 50 mètres, l’œil est très sollicité et le regard facilement distrait de l’attention qu’il devrait porter à la route…
Mais là où la conduite devient vraiment « amusante », c’est quand on voit les premiers scooters s’arrêter, le conducteur revêtir sa cape de pluie, alors le gros nuage bien noir au-dessus de nos têtes commence à déverser un petit « crachin tropical » – lequel ne ressemblent pas vraiment au « crachin breton vivifiant », mais plutôt à des gouttes d’au moins un hectolitre – qui peut durer de quelques minutes (quand on a vraiment de la chance) à quelques heures (le plus souvent) !
Bref, durant la saison humide, ce qui tombe du ciel n’est pas une pluie de péd de tafio de mauviette : il pleut sévèrement (je comprends beaucoup mieux pourquoi Bali est si verte par endroits).
Et alors que les nuages et la pluie ont fortement assombri la visibilité, la circulation devient un véritable poème et de l’habituel « désordre organisé », on passe à un gros bordel bazar complètement désorganisé !
La pluie s’accumule et provoque alors par endroits des inondations ponctuelles, compliquant ainsi sérieusement la circulation (et pour couronner le tout certains feux de circulation disjonctent) !
En gros : on désorganise la pagaille et étrangement ça ne crée pas de l’ordre, mais plutôt un gros cirque… « Et attention mesdames et messieurs, l’éléphant va maintenant tenir en équilibre sur un ballon, alors que les clowns sur leurs dos lancent des cerceaux aux trapézistes qui passent d’un cote à l’autre, le tout sans filets, messieurs dames…. Roulement de tambour….. Tadaaaaaa ! Applaudissement mesdames, messieurs! »
En attendant c’est ainsi qu’on peut se retrouver bloqué pendant 1 heure, pour faire à peine 2 kilomètres (à la parisienne, donc)… Ô joie !

(et la Pythie, à côté de moi, c’est une petite rigolote !)

Non, « Rien que de l’eau, de l’eau de pluie, De l’eau de là-haut », comme chantait Véronique Sanson

Bien sûr, j’aurais pu tenter de garer la voiture et finir à pieds… mais bon, je n’allais tout de même pas me mouiller (j’avais bien entendu pas prévu de parapluie : il faisait beau alors que j’entrais dans la voiture) !

Finalement, pour mieux conduire à Bali et se déplacer plus facilement : je crois que je vais comme tout le monde ici et me mettre au scooter !
Le seul petit problème, c’est que le casque ça décoiffe… À moins de rouler sans casque ?
Mouais, pas sûr que cela soit une bonne idée en fait : la circulation étant ce qu’elle est, c’est quand même plus sûr d’en porter un.
Et puis surtout en scooter, le port du casque est obligatoire !
Et comme la « Polisi » se fait un plaisir d’arrondir ses fins de mois en arrêtant en priorité les touristes qui roulent sans casques, autant rouler couvert !

Et pour pour aller plus loin, voici quelques conseils afin de bien préparer vos visites à Bali :
P.S : du fond du cœur, mes amis conducteurs parisiens je vous adresse toute ma gratitude car, grâce à vous, j’ai pu m’adapter aisément à la façon de conduire à Bali et à l’utilisation du klaxon !
1 commentaire
Absolument excellent ! …….