Exposition Universelle de Shanghaï : la Chine au Centre du Monde
Nihao Ami Lecteur !
Après quelques jours à découvrir Shanghai et ses environs (rappel du voyage : Shanghai et ses environs – Les Montagnes Jaunes – l’Exposition universelle – Pékin – La Grande Muraille de Chine – Hong Kong – Yangshuo), un autre centre d’intérêt éphémère se tient ici : en effet, du 1er mai au 31 octobre 2010, le monde entier (ou en tous cas 189 pays) s’est donné rendez-vous à Shanghai !
5 ans après Aichi au Japon et 5 ans avant Milan, c’est donc dans la capitale économique de la Chine que se tient la 40ème édition de l’Exposition Universelle Internationale, autour du thème ambitieux : « Meilleure ville, meilleure vie ».
Qu’est-ce qu’une Exposition Universelle ?
Aaaah, l’Exposition Universelle…
La seule évocation de ces deux mots suscite normalement (enfin en tous cas chez moi…) curiosité et étonnement. En effet, les différents pays participants rivalisent non seulement d’imagination pour présenter un pavillon à l’architecture originale, mais aussi de démagogie concours d’idée pour exprimer un message universel (d’où un thème imposé), au travers de différents matériels multimédia, plus ou moins interactifs, récréatifs et éducatifs, mais toujours originaux.
Pour information générale, sachez ami lecteur, que la première exposition s’est tenue à Londres en 1851, célébrant l’hégémonie de notre chère vieille Europe (alors en pleine révolution industrielle), désirant démontrer les évolutions technologiques (ou techniques) et industrielles des pays participants, et donc de démontrer qui a fait les plus gros progrès !
Selon le bureau organisateur, le BIE (Bureau International des Expositions) les expositions universelles sont des « lieux uniques de rencontre où l’éducation passe par l’expérimentation, la coopération par la participation et le développement par l’innovation. Elles sont l’expression d’un message d’intérêt universel ; une expérience éducative et récréative ; des laboratoires d’expérimentation montrant l’extraordinaire et le nouveau ».
Mais bon, en résumant grossièrement, c’est un gros concours d’ego, où chaque pays a l’unique désir de faire baver de jalousie son ennemi voisin économique !
Quelle belle idée pacifique du coup, ça m’étonne pas que la première ait eu lieu en territoire de la perfide Albion, tiens (comment ça, quelle mauvaise foi ? … Ben oui, justement !) !
Et à chaque fois, outre une renommée internationale (donc une super pub pour le pays organisateur…), les Expositions Universelles ont permis aux villes organisatrices de se doter de bâtiments pour le moins originaux, dont certains sont devenus de véritables symboles des dites villes, tels que la « Tour Eiffel » à Paris, l’ « Atomium » à Bruxelles, le « Space Needle » à Seattle…
L’Exposition Universelle de Shanghaï 2010
Et parce que l’évènement se déroule en Chine, les chiffres sont – forcément – démesurés.
Ainsi, l’exposition s’étend sur plus de 5 km² de part et d’autres des 2 rives du fleuve Huangpu. Du coup, près de 300 usines ont été déménagées et pas moins de 60 000 personnes relogées (de bon gré, bien entendu vu qu’ils se sont retrouvés bien éloignés du centre-ville)…
Des milliers d’arbres et fleurs ont été plantés un peu partout dans la ville. Des millions de litres de peintures ont été utilisés pour rafraîchir ponts, tunnels et la plupart des gros bâtiments du centre la ville et des abords des autoroutes.
Au total, la municipalité de Shanghai a déboursé quelques 30 milliards d’euros (ou un peu plus).
Et tout cela pour quoi ? Pour accueillir entre 70 et 100 millions de visiteurs sur les 6 mois que dure l’exposition (le bilan fait état de 73 millions de visiteurs, à très large majorité chinoise – 95% – parfaitement organisée, aux dires de l’ONU), L’expo étant conçue pour accueillir 500.000 visiteurs par jour.
Pour que l’expo soit encore plus verte, ou en tous cas éco-friendly (ben oui, le thème, c’est quand même « better city, better life !), la municipalité a développé plusieurs initiatives, afin de fournir une électricité « propre » pour le site. Ainsi, un parc d’éoliennes offshore 100% chinoises a été construit en mer, au large de Shanghai : 34 turbines capables de produire 260 millions de kilowatt d’électricité (pour la modique somme de 250 millions d’euros), soit assez pour alimenter 200 000 foyers (le potentiel offshore avoisine les 200 gigawatt, mais n’est pas encore exploité).
En complément de cela, un générateur d’énergie solaire a été installé et permet de produire 5000 kilowatts qui sont directement introduits dans le circuit électrique urbain.
Enfin, le site mise sur l’utilisation des nouvelles « éco-technologies » aussi, puisque l’éclairage est assuré par un système de semi-conducteur, les transports sur le site sont des véhicules électriques à 0 émission de carbone, les eaux de pluies sont collectées pour être traitées et utilisées sur le site, quant au chauffage et refroidissement, ils sont assurés par l’eau du fleuve Huangpu…
Mais au-delà d’un évènement international, c’est surtout une superbe opération de communication interne à la Chine ! En effet, il existe entre Pékin et Shanghai une petite « gué-guerre » au-delà de « je t’aime – moi non plus »… L’une se targuant d’être la capitale culturelle (quand on sait combien Mao a détruit lors de sa révolution…), l’autre se proclamant la capitale économique (sachant qu’on est en pays communiste tout de même…). De plus, selon certains journalistes, les relations entre les villes sont souvent tendues car « Shanghai s’est souvent dérobé à la discipline politique de pékin ».
Et comme Pékin avait eu les JO, célébrés avec faste et fracas (et les éternels débats sur les droits de l’homme, avec les positions à géométrie variable des pays développés… surtout la France : j’assiste à la cérémonie – je n’y assiste pas – j’assiste à la cérémonie – je n’y assiste pas… finalement, j’y assiste, les Chinois nous produisent plein de produits !), Shanghai a donc souhaité faire encore plus grandiose (bataille d’égo, je disais ?…) ! En effet, selon certains observateurs spécialisés, “Shanghai s’est souvent dérobé à la discipline politique de pékin”.
Une jolie mascotte bleue a été créée : elle s’appelle « Haibao » et est inspirée du caractère chinois 人 qui signifie « être humain » (ou encore « humanité » )… Un beau symbole donc !
Et en compléments de 10 000 produits marketings dérivés ont été créés pour l’occasion (à croire qu’ils se sont inspirés des méthodes de Disney…), pour une recette estimée à 80 milliards de yuan, soit nettement plus que les JO de Pékins (niark niark niark, on va gagner plus que Pékin !).
Si Shanghai est une ville grandiose, une agglomération spectaculaire et internationale qui tranche assez radicalement avec la chine profonde, il a bien fallu loger les visiteurs. Toute une organisation a été mise en place, depuis les gros hôtels, jusqu’aux hébergements chez l’habitant, pour accueillir autant de monde dans une mégalopole de 20 millions d’habitants.
Pour accéder au site, le mieux est de prendre le métro (les routes sont saturées aux abords…). Le problème, c’est que dans le métro, le site n’est pas indiqué… Heureusement, un chinois me sentant un peu perdu et ayant vu mon ticket s’est empressé de me montrer la station de sortie. Évidemment, il faut marcher 15 minutes de plus pour accéder à l’entrée ! Mais qu’elle n’est pas ma surprise quand je découvre que finalement, une autre ligne de métro que celle que j’ai prise arrive directement dans le centre du site ! Non mais sans blagues…
Enfin, je suis arrivé, c’est l’essentiel ! Visiblement, je ne suis pas le seul à me presser aux portes d’entrée… Il est 9 heures et les grilles vont s’ouvrir !
Le site s’étend donc sur un espace immense (mes pieds sont un bloc de douleur), arboré, coloré et ponctué de bâtiments à l’architecture plus ou moins originale, qui présentent une image idéalisée de la destination (mention spéciale au bâtiment des USA, on dirait un film de Disneyland !). Seul petit hic : il ne faut pas être agoraphobe (et c’est là qu’on comprend, bousculé et compressé dans une file d’attente au milieu de centaines de personnes, que le moindre mouvement de foule peut être impressionnant et dévastateur) , ni détester se faire bousculer (la notion d’espace vitale est inconnue des Chinois) ou encore haïr le bruit (le chinois parle plus fort qu’un néerlandais dans un avion) !
A la Découverte des Pavillons de l’Exposition Universelle de Shanghaï
Une fois le billet validé (et les portiques de sécurité passés), on se retrouve donc noyé dans une foule immense et bruyante. Les aménagements sont spectaculaires et grandioses.
En dehors des animations prévues, il est amusant de voir que les Chinois se hâtent massivement (et dans le désordre) en direction des pavillons, en priorité pour collectionner un coup de tampon sur le passeport de l’expo, puis de commencer la visite à pas rapide.
En effet, les organisateurs ont créé pour l’occasion un passeport « Shanghai expo ».
Keskecé ? Me direz-vous… C’est en fait un petit carnet, qui ressemble à un vrai passeport, destiné à être tamponné à chaque pavillon visité. Si l’idée originale était bonne, c’était sans compter sur le côté joueur et collectionneur des Chinois !
Le succès est au rendez-vous, puisqu’il s’en est vendu en un mois plus d’un millions d’exemplaires et que cela a créé des queues monstrueuses à l’entrée des pavillons, les Chinois étant plus intéressés par avoir le tampon que par ce qui était exposé à l’intérieur (beaucoup partaient après avoir eu le passeport tamponné et le faisaient tamponner pour d’autres!).
Les organisateurs ont donc mis en place des règles : maximum 5 passeports par personnes et des queues dédiées…
Mais cela n’a pas empêché d’autres problèmes (l’imagination ou la négligence de certains dépassant parfois l’entendement), en particulier à la douane (la vraie), car certains avaient fait tamponner leur vrai passeport avec les tampons de Shanghai expo, ce qui les rendait invalides et donc il n’était plus possible pour eux de rentrer dans le pays.
Et comme tout se monnaie (surtout en Chine), certains en ont profité pour mettre leurs passeports en vente sur internet : ainsi, les prix allaient de 4 euros (avec seulement 3 tampons), jusqu’à 700 euros (avec les tampons de tous les pavillons)
Et si pour certains pavillons l’attente peut être très très très très longue (3h30 ! c’est aussi l’occasion d’essayer de discuter avec les chinois, d’être pris en photo avec eux (et pour une mère, l’opportunité de me présenter sa fille célibataire…).
Mais bon, revenons au sujet qui vous intéresse plus : l’expo et ses pavillons !
Si les américains proposent un bâtiment basique (bien qu’il ait coûté 60 millions de dollars, on dirait un entrepôt…), leur spectacle est délicieusement positif, où en Amérique, tous les rêves sont possibles (dont ceux de créer des crises monétaires internationales et dire : « oups, désolé, mais c’est pas complètement notre faute… fallait pas nous suivre non plus ! ») et tout le monde sourit et est gentil avec ses voisins d’origine pluriethnique (euuuh, c’est quoi le taux de morts par arme à feu déjà ?). Par contre, un très bon point : la vidéo d’accueil du Président, preuve de son implication et de son intérêt pour l’évènement (ce que semblent d’ailleurs apprécier les chinois : on entend plus applaudir que le speech de Barak).
Sinon, à mon sens, le bâtiment le plus original est celui de la Grande Bretagne : à la fois poétique, avec un brin d’humour british et surtout très étonnant (oui, même beau) entant que design : une sorte de pissenlit de fibres de verre, déroutant visuellement à l’intérieur (chaque fibre porte en elle une graine), entouré de jardins pour s’y allonger et apprécier le bâtiment (impressionnant, surtout la nuit !).
Ils sont forts ces Anglais !
Celui dont le show est le plus spectaculaire est, à mon sens, celui de l‘Arabie Saoudite (ils sont riches forts ces Saoudiens), un gigantesque demi-oeuf sur piliers, avec une énorme esplanade au sommet, sur laquelle est construite une belle palmeraie, le tout pour la modique somme de 146 millions de dollars (quand on aime, on ne compte pas… Et quand on sait combien de barils de pétrole la Chine leur achète, on peut faire un effort… Et en même temps, c’est tellement bling-bling !).
Ceux de la Thaïlande et de l’Inde sont eux beaucoup plus modestes, mais proposent des visites très agréables (en plus on peut manger thaïlandais, c’est top ! Mais bizarrement la Thaïlande ne propose pas les mêmes attractions que dans ses stations balnéaires…).
Alors que son voisin du sud, l’Indonésie a développé un bâtiment, façon bois et bambous et avec des palmiers (oui, ils produisent aussi de l’huile de palme…), avec des tunnels simulant un passage sous-marin, en présentant sa biodiversité unique à protéger, ses arts traditionnels (dont le Batik) et sa multi-ethnicité, et surtout ses modes de déplacements encore en vigueur (pirogues, bekacs…).
Tout comme celui de la Corée (du sud, bien sûr…) qui a tout accès sur la technologie et offre un spectacle assez bleufant ! Et heureusement pas de chanteurs de K-Pop, et encore moins de Gangnam Style à l’horizon… aaaah c’était bien à l’époque !
Le pavillon de l’Espagne (on dirait une robe d’une danseuse de flamenco), tout comme celui des Pays-Bas, qui représente une ville (allez, je ne suis pas rancunier d’avoir peu dormi dans l’avion… et en même temps l’aéroport de Schiphol est tellement bien organisé) constituent des promenades étonnantes et amusantes (pour pas dire parfois déroutantes), surtout quand on voit les chinois prendre le temps de se reposer…
Ils sont forts ces espagnols et hollandais !
La palme du faux-cultage va à la Malaysie, qui présente comme une innovation majeure ses plantations de palmiers pour cultiver de l’huile de palme ! « C’est écologique car ça produit de l’oxygène »… wouhouuuu ! Quand on sait les ravages écologiques majeurs engendrés entre la disparition de centaines d’espèces végétales et animales et l’appauvrissement du sol résultant de la culture des dits-palmiers, et les catastrophes naturelles (ravinement des sols…) on doute un peu de l’intérêt de telles pratiques (si… elles sont purement économiques !).
Mais par contre LA palme, des meilleurs pavillons que j’ai visités, va sans conteste à l’Allemagne : entre présentation générale du pays (pas une région n’est oubliée), de sa culture, de son histoire, présentation des infrastructures écologiques développées, les présentations de ses innovations et technologies, les jeux interactifs et son spectacle participatif, la visite est magique ! Ils sont forts ces Allemands ! Par contre, ils sont un peu désagréables : alors que je leur disais en anglais que j’avais été impressionné par leur exposition, ils m’ont répondu que celui de la France était pas mal aussi…
– Mais comment savez-vous que je suis Français ?
– Ben à cause de votre accent…
(… Sans commentaire…)
Donc, fort de l’avis de mes amis d’outre-rhin, j’ai voulu découvrir le pavillon Français ! Première mauvaise surprise : il fermait à 20h, soit plus tôt que les autres, puisque l’exposition dure jusqu’à 22h…
Heureusement, j’ai pu revenir le lendemain et le découvrir… Et quelle ne fut pas ma surprise (la deuxième… mauvaise, donc !) ! Je peux confesser en effet, qu’après avoir visité le bâtiment de l’Allemagne, ma déception fut grande !
Si le bâtiment de 6000 m² et haut de 20 mètres (pour la petite somme de 50 millions d’euros) imaginé par Jacques Ferrier ressemble à un écrin à bijou et est vraiment très classe de nuit, ce qui est présenté à l’intérieur de l’écrin, en revanche semble tout droit sorti des quartiers les plus bobos de Paris !
C’est d’ailleurs comme cela, selon la présentation générale, que s’épèle France : P.A.R.I.S ! Entre vidéos oniriques de la neige sur les toits de la capitale, les photos de la tour Eiffel, des projections de films en noir et blanc des années 50, présentant Simone Signoret se promenant sur les quais de Seine et pour finir le luxe avec Louis Vuitton, je ne suis pas sûr que ça soit très représentatif de notre pays, ni ne le présente comme une force d’innovation pour une meilleure vie dans une meilleure ville… Meilleure vie, meilleure ville… oui, mais alors dans le luxe des années 50 ! (sinon : Venez à Bordeaux pour avoir une meilleure vie dans une meilleure ville ! Enfin, je dis ça, je dis rien… Comment ça, je suis chauvin ???)
“ But Paris is so romaaaaantic !” Me dit une jeune chinoise à côté de moi…
Si tu savais les grèves, l’amabilité des serveurs alliée à la suffisance des parisiens, le mojito à 20 euros et le café à 5 euros (sans le sourire du serveur… à ce prix là, c’est presque du luxe, donc on ne sourit pas !), ben tu déchanterais vite, andouille !
Et avec un accueil effectué par des personnes vêtues en salopettes bleu-blanc-rouge, le béret sur la tête, la baguette à la main, et avec des airs d’accordéon… Manque plus que le pastis, la moustache et on tombe presque dans la caricature ! Et pourtant, cela soit correspondre à l’image de la France pour eux, car les Chinois se pressent pour visiter le pavillon, qui est un des plus populaires de l’expo !
Si, un truc sympa : il est possible de se marier « à la française », pour seulement 450 euros. Et on peut manger en terrasse du bâtiment de bons plats de cuisiniers étoilés (mais bon, il faut réserver plusieurs jours à l’avance !)…
Malheureusement, vu le succès du pavillon chinois – une pyramide inversée de couleur rouge (on se croirait presqu’à Cergy préfecture ! Faites gaffe les mecs, ça vieillit mal !!!), je ne pourrais même pas commencer à faire la queue, car c’est le pavillon qui totalise la plus longue attente (les Chinois seraient ils fiers de leur pays ???) : jusqu’à 8 heures de queue ! Et les 50.000 entrées qui sont réservées quotidiennement sont distribuées en moins de 10 minutes, dès 9h du matin à tous ceux qui attendent à l’entrée depuis 5h (donc peu de chance d’en être) !
Si l’ensemble de l’exposition est agréable en journée, la nuit en revanche avec les éclairages, c’est vraiment magique ! On a l’impression que les bâtiments prennent vie, ou en tous cas sont bien différents de la journée et le rendu est très agréable à l’œil du visiteur.
Et plus sérieusement : visiter une exposition universelle est vraiment une expérience unique, à faire au moins une fois dans sa vie ! Car un tel mélange et une telle concentration de culture, d’idées, de savoir-faire, d’échange et de concours d’esthétique est vraiment impressionnant et agréable à découvrir… En un seul endroit, on a l’impression d’avoir le monde entier à soi et un accès à la connaissance… universelle !
A condition bien entendu de prendre le temps de le faire (2 jours, c’est trop court…) !
P.S : Tous les chiffres sont bien entendu arrondis, mais bon, quitte à me répéter, ce n’est pas comme si j’avais fait de la précision une vertu cardinale de ce blog.
Le 18 mai 2010