La Pointe des Châteaux, une belle randonnée à l’est de la Guadeloupe et des randonneurs un peu « à l’ouest »…
Lors de votre séjour en Guadeloupe, si vous cherchez à faire une petite balade facile, jolie, bordant de mer, avec des paysages de vagues qui cassent sur les rochers, dans la quelle il est impossible de se perdre (ou presque…), alors la Pointe des Châteaux en Guadeloupe est faite pour vous. Il serait même d’ailleurs dommage de s’en priver ! Récit d’une randonnée pleine de surprises !
C’est ainsi, qu’en ce 28 août 2020, en milieu de matinée, sous le soleil exactement de Guadeloupe…
⁃ Vincent : « Bon, et maintenant, on tourne à droite ou à gauche ?
⁃ Moi : Bah euh… Je suis un peu paumé dans ce bosquet ! Et franchement, les peintures bleues sur les troncs ne sont vraiment pas claires… Je sais pas, ils auraient pu peindre des flèches jaunes, ou reprendre les couleurs des chemins de randonnées, comme dans les Pyrénées plutôt que ces indications qui n’ont rien à voir et ne donnent pas de direction !
⁃ Bon, je fais demi-tour !
⁃ Ah non, on ne va pas revenir en arrière ! Je suis sûr que la sortie n’est plus très loin… Regarde par laaaïïïeuuuh, mais put**n, ça pique ces put**n de branches fourchues de m**de !…
Alors voilà : ça fait déjà 30 minutes qu’on tourne dans un épais fourré, sous lequel on aperçoit à peine le ciel et au sein duquel la direction à prendre pour revenir au parking (qui ne semble pourtant pas très loin) n’est absolument pas claire.
En bref : je crois qu’on s’est paumé ! Car autant le chemin était bien tracé jusqu’à présent, bordé et fléché, autant depuis qu’on à l’intérieur du fourré, le chemin est peu clair, touffu, pour ne pas dire limite foutu…
Et pourtant, je m’étais inspiré de 2 sites (Randozone et de Wlaps) qui étaient catégoriques : voici une “belle rando, facile, d’une heure, impossible de se perdre“…
⁃ Attends, tu veux vraiment écrire sur une randonnée réputée facile et durant laquelle tu t’es perdu ?
⁃ Bah oui Vincent, puisque c’est ce qui nous est arrivé !
⁃ Franchement ? Je ne comprends pas le principe, tu devrais plutôt essayer de vendre du rêve à ceux qui te lisent…
⁃ Bah non, voyager, c’est aussi accepter de se perdre… Se perdre, pour mieux se retrouver ! Et puis je préfère être honnête et transparent avec les quelques personnes qui atterrissent – plus ou moins – par hasard sur ce blog.
⁃ Pfff, n’importe quoi. Ça n’a aucun sens, mais bon fais comme tu veux… Parfois, j’ai vraiment du mal à te suivre !
A propos de se suivre, on a suivi le chemin de randonnée et j’ai un peu lourdement insisté et imposé à Vincent de pénétrer dans les épais fourrés de la Guadeloupe (c’est un peu limite cette phrase… “et puis d’abord, c’est qui cette “Guadeloupe “?? Hein ?” – mon ex lors d’une crise), lui qui – transpirant à grosses gouttes sous le généreux soleil – voulait faire demi-tour et revenir à la plage pour aller se baigner !
Ainsi, 1 heure plus tôt…
Partis dès l’aube à 10h00 de Petit-Bourg à bord du Magic Pick-up (pour comprendre le surnom du pick-up, c’est par là : Randonnée à la 1ère Chute du Carbet : Plus belle sera la Chute), nous avons mis cap à l’Est de la Guadeloupe.
Pointe-à-Pitre, la capitale à l’architecture « unique » (c’est le seul qualificatif un peu positif qui me vient en tête) passée, la route qui longe la mer sous les palmiers déroule de très paysages en traversant les petites communes de Gosier, Sainte Anne (avec un petit arrêt au marché, pour faire le plein d’épices colorées et parfumées… et de rhums arrangés !), Saint François…
Pour arriver enfin tout au bout de Grande Terre, à la Pointe des Châteaux (à seulement 10 kilomètres après St François et 45 de Pointe-à-Pitre).
Là, nous garons le Magic Pick-up sur un parking étonnamment vide pour une fin août (un des effets secondaires du Covid sur le tourisme, car d’après le Routard, chaque année, ce sont près de 500.000 personnes qui viennent découvrir la Pointe des Châteaux ; bon ce ne sera pas le cas cette année…) et prenons nos sacs à dos, armés de nos serviettes de bain, crème solaire et bouteille d’eau.
De l’autre côté de la route, les petits restaurants dressés à la pointe des châteaux sont à l’image du parking : vides.
Dommage, on ne prendra donc pas de café avant de partir !
Ni au retour d’ailleurs.
Heureusement que nous avons prévu des bouteilles d’eau, car il fait déjà bien chaud sous le soleil matinal (enfin matinal, c’est un bien grand mot, car il est déjà 11h00…).
Pour info, avant de partir : le nom de la Pointe des Châteaux ne vient pas d’une quelconque construction fortifiée, ou d’une forme figurative des rochers façon test de Rorschach, en échos aux nuages dans le ciel. Non, il vient en fait de la Paroisse des Châteaux établie par la communauté religieuse des Capucins en 1683 (et pour en savoir plus, je vous conseille le site : www.pointe-des-chateaux.com)
Sur le Sentier le long de la plage de la Pointe des Châteaux en direction de la Pointe des Colibris.
Nous commençons donc notre randonnée le long d’une belle plage de sable blanc entourée de quelques rochers, où de puissantes vagues s’enroulent et se déroulent en écume blanche qui vient caresser le bord de la plage.
La plage est belle, mais les vagues et le courant la rendent visiblement dangereuse à la baignade. Qu’importe, nous sommes venus pour marcher et nous poursuivons donc sur le sentier qui longe la plage, lequel grimpe ensuite légèrement le long de falaises très minérales en direction de la péninsule : la Pointe des Colibris.
Là, nous nous retrouvons tout au bout de la Grande-Terre de Guadeloupe… C’est à tel point dépaysant, qu’on se croirait presqu’en Bretagne !
Et d’ailleurs, vu que qu’on est au bout-du-bout-de-la-fin-de-la-terre de l’île, nous sommes un peu dans cet « autre Finistère, aux longues plages de silence » (pour paraphraser les Innocents et leur chanson “L’Autre Finistère“), en Guadeloupe !
Et du haut des falaises, la Pointe des Colibris semble d’ailleurs défier l’Océan Atlantique, dont les vagues de la mer au bleu profond viennent se fracasser en gerbes blanches spectaculaires de milliers de gouttes d’eau, dans un fracas qui contraste avec la beauté des lieux.
Les tempêtes doivent être particulièrement impressionnantes ici !
Au nord et au sud de la Pointe des Châteaux, se s’étalent 2 belles anses de sable blanc : les plages paradisiaques des Salines et de l’Anse Kahouane (idéales pour se poser après la petite marche de 2 kms que représente cette randonnée).
Alors, j’écrivais « presqu’en Bretagne » plus haut, parce que sincèrement la température n’est pas la même… Ni sur terre, et encore moins dans l’eau. Même en août. Est-il nécessaire de préciser qu’il fait nettement plus beau en Guadeloupe ?
… Oui, et plus chaud aussi !
En regardant l’horizon vers l’Atlantique (donc côté Est) on peut distinguer un bout de terre qui émerge : La France L’île de la Désirade.
Il parait d’ailleurs qu’en mai-juin, il n’est pas rare de voir des baleines traverser le détroit qui sépare les 2 îles.
Il paraît… Car en août, nous n’en avons pas vu (je pense qu’il faudra que je revienne).
Après le passage de la tempête Laura, et de retour d’un beau petit séjour aux Saintes, force est de constater que le calme est revenu sur la Guadeloupe.
Le ciel éclatant de bleu est à peine perturbé par une légère brise marine qui vient doucement caresser la peau chauffée par un soleil généreux.
Les puissantes vagues viennent s’éclater au bord de la falaise en grandes gerbes et se répandent en légers embruns qui embaument l’air de notes marines.
Le son grave des vagues qui se fracassent contre les rochers acérés, et tentent désespérément de s’accrocher à la terre ferme, rend encore plus spectaculaire ce paysage contrasté. Car, déchirées par le long travail d’érosions entrepris par les vagues, les falaises sont autant de cicatrices qui subliment ce paysage tourmenté.
Seul face à la mer qui se perd à l’horizon et à ce spectacle agité, respirant profondément à pleins poumons, tous mes sens sont en éveil et je me sens paradoxalement bien, léger, infime bipède perdu dans l’immensité de l’univers. Je suis ici, debout, vivant, à contempler la beauté extraordinaire de ce cadeau magnifique qui est la vie.
Bref, après cette petite méditation de pleine conscience improvisée, bien ancré dans « l’ici et maintenant » et comme libéré de toute pensée parasite, il est plus que temps de poursuivre le chemin…
Ainsi, après la Pointe des Colibris, nous partons sur le sentier de la Pointe des Châteaux, vers La Croix de Morne Pavillon.
Comme nous ne pourrons pas aller jusqu’au bout de la Pointe des Colibris, nous prenons alors la direction de l’immense Croix dressée sur un mont rocheux haut de 43 mètres.
Le chemin de sable, balisé de marques jaunes (signifiant en langage de randonneur, un sentier de Petite Randonnée) et entouré d’une belle végétation de bosquets verts, se prolonge par des escaliers qui montent jusqu’à la Croix.
L’ascension d’une 20aine de minutes est donc facile (oui, même sous le soleil).
D’autant plus que les marches sont larges et pas très hautes.
À mesure que nous prenons de l’altitude, je m’arrête régulièrement pour profiter du paysage qui se détache autour de nous et offre des points de vue toujours plus beaux à chaque marche gravie.
Et après quelques 50 – ou 999 marches montées (bon, en vérité, je ne les ai pas comptées… mais à les gravir sous le soleil, j’avais l’impression qu’il y en avait beaucoup) – nous nous retrouvons enfin au pied de la croix qui trône au sommet du mont Golgotha « Morne Pavillon ».
Là, le panorama qui s’offre à nous est grandiose et super photogénique (j’avoue que j’en profite… Au grand dam de la capacité de la carte mémoire de mon appareil photo) : en contre bas, plages et falaises dessinent la frontière entre la terre et la mer, dont le bleu à l’horizon se confond à celui du ciel.
Et si on voit bien l’île de la Désirade et qu’on distingue Marie Galante, il parait que par temps très clair on peut apercevoir aussi Les Saintes et Basse Terre.
Bon là encore « il paraît », car il semblerait que le temps n’était pas assez clair le jour de ma venue (Et pourtant il faisait beau…).
D’ailleurs en levant les yeux au ciel, nous distinguons des ombres noires qui tournent au dessus de nos têtes, dans les rayons du soleil : les ailes largement déployées en forme de W et la queue pointue comme une fourche, les frégates fendent le bleu du ciel, prêts à plonger pour se nourrir de poissons qui se rapprocheraient de la surface de la mer.
De là, il est possible de revenir sur ses pas et redescendre en direction du parking ou de poursuivre plus à gauche, le long d’un sentier à flanc de sublimes falaises volcaniques sculptées par la mer et qui permet de faire une boucle.
Cette deuxième option nous paraît plus intéressante et nous suivons donc le balisage jaune, le long de la falaise qui descend vers un grand plateau.
A la croisée des chemins à la Pointe des Châteaux, ou comment se perdre sur un sentier réputé facile !
Arrivé sur le plateau, le chemin propose soit de continuer en direction de la plage de l’Anse Degrat, soit de s’aventurer dans une petite forêt qui ressemble à une mangrove à sec au bord d’un lac !
Comme d’après le site Wlaps , il faut traverser un « tunnel » de végétation “facile et le chemin est bien tracé”, nous décidons donc de tenter l’aventure et rentrons dans la bouche le bush.
Le sentier est assez bien large et semble tracé. En tous cas, les arbres et les rochers sont peints d’une marque bleue (ah tient, elles ne sont plus jaune… bon, ça reste des marques, ça doit donc être kif-kif !)
La végétation se fait de plus en plus épaisse et nous nous sentons comme phagocytés par la forêt. En effet, si nous repérons bien les traits bleus, le sentier lui a bien disparu !
Et pendant une bonne 30aine de minutes, sous une chaleur de plus en plus intense (on aurait peut être dû venir plus tôt…) – mais heureusement à l’ombre des arbres – nous enjambons les troncs, nous nous contorsionnons dans tous les sens, poussons des branches, et nous faisons piquer par les épines des branches fourchues qui, telles des bras squelettiques aux mains crochues, semblent vouloir nous agripper et nous retenir au sein de la forêt !
Pour ne constater qu’on a dû avancer que d’une petite 30aine de mètres. En 30 minutes (Bonne perf !)…
Et autre constat : les marques bleues ne sont donc pas similaires aux marques jaunes des sentiers PR (ou alors un sentier pour les schtroumpfs antillais… Pffff, voila voila voila… je la laisse, mais j’ai du mal à assumer cette blague !).
Au hasard d’un sentier retrouvé, nous réussissons à sortir du fourré, pour nous retrouver en lisière de la forêt… Mais au bord d’un lac salé aux eaux maronnasses et peu accueillantes. Le hic est que le parking est situé à l’exact opposé !
Nous re-pénétrons donc dans le fourré, à la recherche d’un autre sentier qui mènerait vers le parking.
C’est reparti pour une séance de 15 minutes de contorsion entre les arbres (mieux qu’une séance chez le kiné !), pour nous retrouver de nouveau au bord du lac, à une 10aine de mètres du point précédent (de mieux en mieux les perf…) !
Las, nous re-re-pénètrons dans le fourré (C’est ce qu’on appelle du comique de répétition… Mais c’est dingue comme en Guadeloupe on peut fourré se perdre dans les fourrés !)…
Bon, en toute logique, s’il y a une entrée et un sentier, c’est aussi qu’il y a une sortie.
– Vincent : “Bon, et maintenant, on tourne à droite ou à gauche ?”
⁃ Moi : “Bah euh… Je suis un peu paumé dans ce bosquet ! Et franchement, les peintures bleues sur les troncs ne sont vraiment pas claires… Je sais pas, ils auraient pu peindre des flèches jaunes, ou reprendre les couleurs des chemins de randonnées, comme dans les Pyrénées plutôt que ces indications qui n’ont rien à voir et ne donnent pas de direction !”
⁃ Bon, je fais demi-tour !
⁃ Ah non, on ne va pas revenir en arrière ! Je suis sûr que la sortie n’est plus très loin… Regarde par laaaïïïeuuuh, mais put**n, ça pique ces put**n de branches fourchues de m**de !…
– Oui, je sais tu as écrit ça déjà plus haut… On tourne en rond, là !
⁃ Attends, je prends mon téléphone. Avec un peu de chance, on y verra plus clair avec Google Maps. Ça marchait parfois à Bali (bon, avec quelques déboires quand même).
⁃ Alors ?
⁃ Bah alors, pas de réseau
⁃ Et m***rde ! Bon, je fais demi-tour !
⁃ Ah non, surtout pas ! On avance.
⁃ Tu ne renonces jamais toi, hein ?
⁃ Non ! D’ailleurs, on m’a toujours dit que renoncer, c’est choisir.
⁃ Presque… C’est plutôt l’inverse : choisir c’est renoncer !
⁃ Ah oui, peut être… De toutes façons, je ne suis pas d’accord car choisir est synonyme de liberté ! Renoncer revient donc abandonner tout espoir de liberté ! Et donc revenir sur ses pas, c’est justement renoncer et conclure qu’on a failli !
Ce qui compte dans le vie, c’est de se tenir debout et d’avancer, quelques soient les épreuves. Aller à l’aventure de ce qui n’est pas (ou mal) indiqué, c’est se fier à son instinct et avancer ! C’est d’ailleurs en expérimentant qu’on peut découvrir, apprendre et donc s’enrichir. Alors, oui ce n’est pas confortable. Oui, il faut contourner des obstacles, se faire griffer par des branches, mais l’essentiel est invisible pour les yeux (en référence au Petit Prince, pour ceux qui ne l’avaient pas) là : on avance.
⁃ Bon, t’as fini ta philosophie à deux balles ? Je suis à 2 doigts de choisir de renoncer… On va par où, alors ?
⁃ Attends (je secoue le téléphone frénétiquement, pour voir si je peux faire tomber des barres… ça marche !! Je viens d’en récupérer 2 !) ça y est, j’ai du réseau ! Youhouu !
⁃ Ah.
⁃ Quoi ah ? Cache ta joie tant que tu y es…
⁃ Non c’est pas ça.
⁃ Heu…
⁃ Heu quoi ?
⁃ Heu, bah ça charge la carte, mais c’est lent c’est en 3G… Ouah, dis donc c’est dingue ?
⁃ Quoi donc ?
⁃ Bah t’as transpiré de ouf ! On dirait même que tu as pris une douche tout habillé (j’essaie subtilement de changer de sujet).
Car on transpire beaucoup ! Même à l’ombre il fait chaud et l’air est encore plein de l’humidité de la récente tempête. On sue à grosses gouttes presqu’autant que l’ascension aux chutes du Carbet, et pourtant le terrain est plat.
⁃ Change pas de sujet !
⁃ (Et m*rde, ça s’est vu ! C’était donc pas si subtile que ça…) Tu devrais boire, si tu veux j’ai encore de l’eau dans ma gourde (je tente de changer de sujet encore)
⁃ Non, c’est bon, il m’en reste. Mais bon, on en est où ? C’est encore loin la sortie ?
⁃ Oui, bonne nouvelle !! D’après Google Maps, le parking n’est pas loin et surtout : juste à droite un chemin permet de rejoindre le sentier vers La Croix !
⁃ Oui, mais où exactement à droite ? Parce qu’on dirait que les arbres et leurs branches forment autant barrières infranchissables !
⁃ Si, là, regarde, en se contorsionnant un peu, on dirait qu’on peut passer et il semblerait qu’il y a un chemin de l’autre côté…
Car effectivement, en dépit du conditionnel de la phrase précédente, et après s’être fait un peu griffés par les épines et les branches, nous quittons enfin les fourrés ombragés pour récupérer un petit chemin sous le soleil et nous ramène sur le sentier qui conduit à La Croix : Alleluia !! La lumière au bout du tunnel !
Tiens, c’est drôle : je n’avais pas vu cette bifurcation lors de l’ascension vers le mont Morne Pavillon. Je devais trop être concentré sur mon écran pour prendre des photos et immortaliser la beauté des paysages.
Un vrai chemin de Croix, en somme…
Et en quelques pas, nous nous retrouvons au parking où nous rencontrons Jordan qui confectionne des petits objets artistiques à base de feuilles de palmier ; je lui achète un beau chapeau en feuilles de palmier (je sens que je vais avoir l’air malin dans l’avion…) et quelques petits objets décos sympas et originaux.
Et mangeons aussi une bonne glace coco !
Malheureusement, le temps perdu passé dans les fourrés fait que nous n’aurons pas le temps de « chiller » à la plage, car il est temps de partir au nord de l’île, pour aller plonger !
Mais bon, c’est quand même véritablement une belle petite balade !
Et au final, était-ce vraiment une galère ce détour, ou en réalité une opportunité de découvrir autre chose, et d’apprendre quelque chose ?
Tout dépend du point de vue… .
Car ma perception de la réalité de ma vie, ce n’est pas ce qui se passe sous mes yeux mais la façon dont je souhaite la regarder et donc l’interpréter.
Alors quitte à être peut-être naïvement optimiste, je dirais que oui c’est vraiment une balade facile. En tous cas, sans difficulté !
Et une occasion de s’amuser à se perdre, pour mieux se retrouver.
Mais surtout une bonne occasion d’en rigoler à posteriori ! Car si sur le moment, en bon Français je râlais un peu, avec du recul je trouve ça plutôt rigolo (et au passage, j’ai appris que les traces bleues sur les troncs et rochers n’avaient aucune signification officielle !).
Ainsi, si vous avez envie de vous échapper hors des sentiers battus, ce sera l’occasion de vivre une petite aventure ! Mais une aventure mesurée car la sortie n’est jamais très loin (oui bon, c’est vrai : à condition de savoir la trouver).
Une randonnée, de beaux paysages, un peu de méditation de pleine conscience et une leçon de développement personnel… C’est incroyable comme les voyages sont riches en découvertes et cet article encore plus intéressant du coup !
Petits conseils pour préparer votre randonnée à la Pointe des Châteaux en Guadeloupe :
Départ : Parking de la Pointe des Châteaux, à côté des restaurants.
Distance : environ 2,5 kms (bon, vu qu’on s’est perdu, on en a fait plutôt 4)
Durée de marche : 1 heure (si on ne se perd pas… Sans commentaire !)
Niveau : Facile (quand on ne se perd pas dans les fourrés…)
Dénivelé : très léger.
Paysage : Bord de mer, plages et falaises.
Chaussures : des baskets sont suffisantes (j’en ai même vu en tongs…)
A prévoir dans le sac à dos :
- de l’eau (beaucoup)
- de la crème solaire (il n’y a pas d’endroit ombragé, en dehors des fourrés),
- casquette
- lunettes de soleil
- un maillot de bain,
- une serviette de bain si vous voulez vous arrêter sur une des plages.
- éventuellement un t-shirt de rechange (surtout si vous transpirez beaucoup… et du déo !)
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1 commentaire
Extra ton récit Pierre-Jean 😉 et puis se perdre à la Pointe des Châteaux, quelle beau lieu pour se perdre ^^
Avec Xav on a adoré refaire cette petite rando en décembre, on a même découvert de nouveaux coins. La Gwadloup, assurément ma destination coup de cœur <3