Randonnée au Lac de Portheil sur les Pas de la Crabe à La Mongie (Pyrénées)
Le Lac de Portheil est un beau et paisible petit lac facilement accessible depuis La Mongie (station de ski de Bagnères-de-Bigorre). En poursuivant la randonnée au delà du lac, vous pourrez atteindre le Pas de La Crabe, lequel offre une vue sublime sur la vallée d’Aygues-Cluses et le pic du Néouvielle…
Récit de la Randonnée (et retrouvez en fin d’article quelques conseils pour bien préparer votre randonnée à La Mongie) :
Note en Préambule :
Le « Pas de la Crabe » est du patois pyrénéen qui signifie le petit col (« Pas ») de la chèvre – ou bouquetin – (« Crabe »).
Ce nom n’a donc rien à voir avec le crustacée, même si des fossiles marins (datant du dévonien, soit plusieurs centaines de millions d’années avant que je ne vienne randonner sur ces terres la naissance du massif par la collision de la plaque ibérique avec la plaque eurasiatique) ont été retrouvés dans les couches sédimentaires des Pyrénées.
Vous l’aurez donc compris, cet article commence donc par un calembour de haute altitude volée.
Fin du préambule…
En travaillant durant le confinement à proposer du nouveau contenu dans ce beau blog (oui, c’est clairement auto-proclamé), je me suis aperçu d’une chose assez amusante : j’ai fait beaucoup de randonnées à l’étranger – sur les pentes des volcans de Bali, de Java (Mont Bromo, Kawah Ijen), à Tahiti (Mont Aorai) et même dans les rizières – mais jamais dans les Pyrénées, alors que ces montagnes ne sont qu’à 3 petites heures de route de Bordeaux (via une autoroute scandaleusement hors de prix)…
Ainsi, fort de ce constat et mû par une forte envie de bouger, et surtout de prendre un peu de hauteur (non seulement sur les récents évènements, mais aussi géographiquement) une fois le « déconfinement » prononcé, je pris la direction de La Mongie, pour un petit week-end randonnée dans les Hautes-Pyrénées.
Pour choisir quelle randonnée faire au départ de La Mongie, je me suis inspiré d’un site internet spécialisé en Randonnées (Randozone) dans lequel j’avais trouvé de nombreuses balades intéressantes – dont celle-ci – que je partageais avec des amis Palois.
« Tu te sens en forme ? » Me demande Fred.
« Parce que j’ai repéré une petite variante sympa à la randonnée que tu proposes ; cette variante est un peu technique (Note pour plus tard : se méfier quand Fred dit « un peu technique »), très peu pratiquée, ce qui est toujours intéressant car il y a beaucoup de touristes ce week-end. C’est une ancienne randonnée qui n’est plus indiquée dans les guides actuels et que j’ai retrouvé en feuilletant d’anciens topos… Elle est nettement plus sauvage, très belle, avec des rochers à franchir, un beau lac et une superbe vue sur le Néouvielle à la fin ! »
Sauvage, lac, rochers, et avec vue sur le Néouvielle ? Bon pour toutes ces raisons : ok, je suis chaud.. On y va !
Randonnée Dans les Pyrénées : Arrivée à La Mongie
Et ainsi donc, un samedi de juillet promettant de belles conditions, je rejoins Cécile et Fred à Sainte Marie de Campan, et prenons la direction de La Mongie, une belle station de ski des années 70 située au pied du Pic du Midi de Bigorre.
Vu qu’il n’y a pas d’aire de stationnement officielle, nous garons la voiture après avoir passé la résidence de La Mongie-Tourmalet, sur le bord de la route qui monte au col du Tourmalet, à l’aplomb du Pic d’Espade.
Une fois garé (à 1800 mètres), le plus gros danger en sortant de la voiture n’est pas de tomber dans la pente, mais de se faire renverser par les vélos qui descendent à très grande vitesse !
Départ pour la Randonnée vers le Lac de Portheil à La Mongie
Les chaussures lassées, le sac avec de bonnes réserves d’eau (et les sandwichs), un maillot de bain et une serviette, nous partons, au rythme des cliquetis des bâtons de marche qui frappent le sol, en slalomant entre les grosses bouses de vaches pierres.
Pour ceux qui sont coutumiers de la station en hiver : nous remontons la piste du Pourtheil (aussi nommée par les anciens « la piste des œufs », non pas à cause des bosses qu’on pouvait se faire en tombant, mais parce que l’accès au sommet de la piste se faisant par des télécabines en forme d’œufs), le long du Pic d’Espade (2467 mètres).
Alors que la randonnée commençait tranquillement sur un petit chemin de terre et d’herbes, après avoir passé le pic d’Espade, la montée se poursuit le long du Pic de Beauté (2395m), et laisse progressivement place à un chemin radicalement plus caillouteux, avec (quelques) petites et grosses pierres (surtout des grosses)…
Et de surcroit, pas toutes très stables !
Dans la pente qui mène au télésiège des 4 Termes (la piste s’appelle « La Beauté »), des pierres maculées de gouttes de sang attirent notre regard étonné. En les suivant, elles nous mènent à un agneau tout maigrichon, visiblement mort-né, abandonné par sa mère, laquelle se tient au loin en retrait. La pauvre brebis, affaiblie par son accouchement tragique, regarde tristement une dernière fois son enfant, avant de se résigner à l’abandonner au soleil et surtout aux vautours qui fendent le ciel pyrénéen.
Elle sera d’ailleurs partie, lorsque nous redescendrons la piste en fin de journée.
Arrivé au départ du télésiège, nous quittons la piste (bleue en hiver, pleine de rochers en été !) et poursuivons notre ascension en prenant la direction des vallons qui bordent la montagne. Enfin, quand je dis « vallons », ce sont plutôt des amas erratiques de gros rochers gris – parfois bien saillants et bien plus gros que nous – recouverts de lichen vert vif, mais heureusement peu glissants.
Derrière nous, sur l’autre versant, l’observatoire du Pic du Midi de Bigorre bien installé sur son sommet à 2876 mètres, se détache des nuages et pointe ses antennes vers le ciel bleu.
La riche flore des Pyrénées observée en Randonnée
Dans cet univers très minéral, la vie a réussi à se développer.
Car la flore des Pyrénées est extrêmement riche de plus de 4500 espèces végétales, dont 160 sont endémiques.
Sous les frêles sapins (dont certains centenaires, comme leur petite taille ne le laisse pas deviner) et pins à croches, iris des Pyrénées blanches ou mauves, jonquilles jaunes, chardons violets, gentianes bleues, viennent ajouter d’autres couleurs au vert des herbes et gris des rochers le long des chemins de randonnée.
Bon, il paraît que l’on peut trouver aussi des Edelweiss et des orchidées sauvages…
Il paraît, car personnellement, je n’en ai pas vu.
Des rhododendrons ferrugineux aux fleurs rose vif se sont développés dans les interstices des rochers que nous les enjambons plus ou moins aisément. Enfin, parfois moins que plus, car j’avoue que, grâce à leurs racines bien ancrées, ils sont d’un grand secours pour s’accrocher et franchir certains rochers !
On trouve aussi une autre jolie plante grasse vivace qui se développe dans les fissures des rochers et des falaises : la Joubarbe des Montagnes. Cette petite plante très robuste (elle peut résister à des températures extrêmes, -25°C), a un feuillage persistant touffu et fleurit en juillet-aout, laissant s’épanouir une belle fleur rose en forme d’étoile.
Ascension et Arrivée au Lac de Portheil
Enfin, pour ajouter un peu plus de « fun » à l’ascension, notre route est coupée par un petit ruisseau dont l’eau fraiche court frénétiquement entre les rochers et que nous devons franchir.
Et vu qu’il n’y a pas de pont pour passer, c’est simple : il suffit de marcher sur les rochers branlants, sans glisser et risquer de mettre les pieds dans l’eau !
C’est simple…
Et pourtant…
… Non, j’avoue : personne ne s’est rempli les chaussures d’au glacée !
Sur ce sol à la beauté très minérale, la montée peut être vite décourageante car interminable. Mais pour ne pas perdre le rythme, ni l’enthousiasme de cette « énergie vagabonde » dont Sylvain Tesson fait l’éloge, je m’applique à ne pas regarder en direction du sommet, mais au contraire de planter le bâton M’sieur Dusse le regard sur chacun de mes pas.
Ainsi, chaque foulée faite sur les rochers est une petite victoire en direction du sommet.
Vous l’aurez compris, pour faire cette randonnée en direction du Pas de la Crabe, il faut aimer les cailloux !
Après une bonne heure et demie d’une belle grosse montée – laquelle s’apparentait plus à de l’escalade qu’à une simple balade en montagne – nous arrivons enfin à un petit lac aux eaux bleues vertes, bordées de rhododendrons aux fleurs rose vif.
Au loin les montagnes aux traits saillants découpent le ciel.
C’est calme (durant toute notre ascension, nous n’avons croisé personne – à part une brebis et un agneau en mauvaise posture), c’est beau, c’est donc l’endroit parfait pour s’installer et faire une bonne pause pic-nic bien méritée (merci Cécile pour les préparatifs) !
Mais avant d’attaquer le repas, la température de l’air étant agréable (21°C) nous nous mettons en maillot de bain, direction le lac pour s’y baigner !
Car qui dit lac, dit baignade !
Enfin, baigner est un bien grand mot, car la température de l’eau (on est bien loin des plages de Bali…) à 2250 mètres d’altitude fait que mon ambition est finalement vite stoppée… à hauteur des chevilles environ !
Tant pis pour la baignade, ça laissera plus de temps pour déjeuner au soleil, assis sur les rochers face au lac et entouré par les montagnes, sans personne autour (Enfin presque car, alors que nous déjeunons 2 randonneurs descendent de la montagne, et viennent s’arrêter sur l’autre rive du lac).
Un luxe !
D’autant plus appréciable que nous finissons par un petit café bien chaud, dont l’ajout de caféine permet de redonner de l’élan pour attaquer la deuxième partie de l’ascension !
(oui, le lac n’était pas l’objectif premier de la randonnée…).
L’Ascension vers le Pas de la Crabe
Et, contournant le lac, nous partons à l’attaque du Pas de la Crabe situé à quelques 2475 mètres d’altitude.
A mesure que nous prenons de la hauteur, sur ce versant exposé plein nord à 2300 mètres, la végétation se fait plus éparse : les pins et sapins ont disparus et seules de belles herbes courageuses arrivent à pousser sur le sol rocailleux et affronter la rudesse du climat.
Notre progression se fait plus lente, car la pente qui permet de prendre quelques 160 mètres d’altitude, est nettement pus raide. Nous avançons en zigzag, au gré des passages entre les rochers.
Quand, au hasard de ces « petits » détours, nous nous retrouvons face un névé à traverser. Car, abritées du soleil par le sommet de la montagne, des plaques de neige sont encore présentes en cette mi-juillet.
Par chance, la langue de neige n’est pas gelée, ni trop glissante, et il est facile d’y planter les chaussures, même sans crampons. Le passage se fait donc sans glissade !
Fort heureusement car il n’est pas aisé de s’arrêter et vue la morphologie des rochers aux arêtes saillantes qui accueillent le randonneur maladroit, au bas du névé, ça aurait un peu « piqué » !
– Dans le Massif de La ToUffe » (Les Bronzés font du Ski)
Et cette dernière passée, il ne nous reste plus que quelques pas à franchir pour arriver sur l’étroit promontoire du Pas de la Crabe, à l’ombre du Pic Allemand (ou Soum du Cot de l’Espade, à 2641 m… Pourquoi « Allemand » ? Est-ce dû à la nationalité d’un escaladeur, ou des histoires héritées d’un passé plus sombre ?… Sincèrement, aucune idée et seule la montagne connait le secret de ce surnom… Venez lui demander).
De là, quelle que soit la direction où porte le regard nous sommes gratifiés d’une vue spectaculaire sur la vallée d’Aygues Cluse, le pic de Madaméte et enfin le massif du Néouvielle, duquel se détache le Pic de Néouvielle (3192 mètres), qui semble ciseler les nuages.
« L’espoir d’arriver un jour en haut de la montagne doit toujours rester vivant » Mike Horn (Vouloir Toucher Les Etoiles).
Force est de constater que cela valait le coup de persévérer et de franchir les différents obstacles sur notre chemin, car le panorama est sublime et vient largement récompenser nos efforts.
La montagne est une sorte de miroir de l’âme, et vouloir sortir des chemins tracés – et donc de sa zone de confort – rend l’ascension plus difficile, mais en gardant l’espoir et en avançant, cela ouvre de nouvelles perspectives. Car quel que soit le sommet à gravir, « L’espoir d’arriver un jour en haut de la montagne doit toujours rester vivant ».
Dans ce paysage brut et très rocailleux, où la vie a su se développer dans un environnement rude, suspendu entre ciel et nuages, lacs, neiges (presque) éternelles, champs fleuris et forêts, la beauté pure de la création nous renvoi à son extrême fragilité. Le « jeune » massif pyrénéen (40 millions d’années tout de même), abrite en son sein, tout un écosystème fragile et pourtant résilient aux variations de températures et aux conditions particulièrement rudes.
Sous le ciel bleu parsemé de quelques nuages, la superbe vallée d’Aygues Cluse, dévoile à nos yeux éblouis, un très beau paysage coloré : du bleu-vert de l’eau des lacs parsemée de l’or du soleil, aux pierres grises du refuge, en passant par le vert des forêts de sapins, et sans oublier les vaches dont les cloches résonnent dans la vallée, composant une belle harmonie dans une véritable symphonie pastorale.
Au-dessus de nos têtes, des rapaces (à priori des Vautours), toutes ailes déployées (pour les vautours, l’envergure peut atteindre les 2,80 mètres… ce sont donc bien des vautours !) volent lentement par-delà les cimes. Mais cette fois-ci, pas de traces de Gypaete, de Faucon, Milan Noir, ou Aigle Royal, qui fendent aussi les airs pyrénéens…
Assis face à l’immensité de ces géants de granites, du haut de nos 2475 mètres (+ mes tous petits 1,75m), une très légère brise vient nous rafraichir et apaiser nos muscles endoloris. Et d’ailleurs pour concrétiser notre récompense, nous nous offrons une petite séance de méditation sieste au soleil (les jambes commencent à faire sentir quelques petites contractions…), bercés par les carillons des cloches des vaches en contrebas.
Après une petite parenthèse d’une 30aine de minutes, nous prenons le chemin du retour en faisant demi-tour (on pourrait aussi bien descendre en direction de Barège, mais il est déjà 16h00 et il faut compter 1h40 pour rejoindre la voiture laissée à La Mongie).
Pour descendre, nous prenons la solution de facilité : elle se fera par la piste des Quatre Termes, laquelle se fait sans difficulté, même si je suis content d’avoir des bâtons de marche qui rassurent certains pas !
Arrivé à hauteur de la station de départ du télésiège des Quatre Termes, nous croisons un petit troupeau de moutons, de brebis (mais je n’ai pas reconnu la brebis croisée à la montée) et de petits agneaux entrain de paître paisiblement, ainsi qu’un groupe de 5 personnes accompagné d’un chien.
Mais malheureusement pas de trace de marmottes…
30 minutes plus tard, nous arrivons à la voiture et partons direction… un des bars de La Mongie, boire une bonne bière et profiter des derniers rayons de soleil !
Effectivement, la randonnée par le chemin de traverse était peu tracée (on a cependant retrouvé des anciennes marques et quelques cairns), très belle, technique et vraiment peu fréquentée (nous n’avons croisé que 2 personnes à la montée et 5 personnes lors de la descente, des brebis et des agneaux).
A l’instar de Cécile et Fred, j’en ai profité pour ajouter des cairns le long du chemin de randonnée, ajoutant ainsi ma pierre à l’édifice !
Sinon, il était aussi possible de monter en direction du Pas de la Crabe en suivant la piste de ski, mais j’avoue que cela aurait été quand même moins drôle !
Et surtout nettement moins beau…
Et quant à partir à la découverte de la vallée et les lacs d’Aygues Cluses, ce sera l’occasion d’une autre randonnée !
D’ailleurs, à propos de lacs, Fred me glisse qu’il y a aussi d’autres très belles randonnée à faire depuis La Mongie : aller voir les lacs de Gréziolles et de Campana, faisable une une randonnée à la journée, ou en dormant au refuge, ou encore aller voir le Lac Bleu…
Il faudra donc que je revienne randonner dans les Pyrénées !
Randonnée à La Mongie : Conseils et informations générales pour l’Ascension du Pas de la Crabe
- Difficulté : Pas simple… voire Difficile (passage sur les rochers, longue, pas tracée).
- Durée : prévoir 4h30 (sans pause pi-cnic… ni sieste !).
- Dénivelé : 750 mètres.
- Quand : de début Juin à mi-Octobre.
- Point de départ : La Mongie, à proximité des télésièges du Pourtheil.
- Retour : par le même même itinéraire.
- Variante possible : descendre en direction d’Aygues Cluses, puis prolonger vers Barèges (le retour à La Mongie se fait alors via le col du Tourmalet ; y laisser une seconde voiture, ou faire du stop…). Mais prévoir la journée entière.
- Prendre de l’eau (en plus du pic-nic) ; d’ailleurs je vous conseille aussi l’utilisation d’une super gourde : la Lifestraw ! Elle vous permet de boire de l’eau de n’importe quel point d’eau, sans risque, grâce à son filtre qui élimine plus de 99,99 % des bactéries et autres protozoaires contenus dans des eaux non potables; je l’ai utilisée à plusieurs reprises, dans différents points d’eau (sauf des flaques…) et n’ai eu aucun problème !
- En été : possibilité de se baigner.
- Vêtements en Juillet – Août : Short et T-shirt suffisent si le temps est beau (prévoir un de quoi se couvrir pour les passages à l’ombre).
- Prendre des chaussures de randonnée imperméables équipées d’une membrane Vibram. Je vous conseille les Lowa Renegade (les miennes)
- Prendre de la crème solaire.
- Prendre des lunettes de soleil.
- Prendre une casquette qui ne craint pas l’eau… Petite astuce : mouiller la casquette dans les torrents ou eaux des lacs pour se rafraichir la tête.
- Bâtons de marche recommandés (perso, je préfère).
- Vérifiez les conditions météorologiques avant de partir en montagne.
S’il n’existe pas de topo-guide papier pour cette randonnée, en revanche, j’ai trouvé ce guide super bien pour les randonnées du côté de La Mongie :
(pour être transparent avec vous : il s’agit ici d’un lien affilié ; en commandant via ce lien, vous ne payez pas plus cher, mais contribuez à récompenser cet article)
Pour aller plus loin et découvrir d’autres randonnées, en France et ailleurs dans le monde (Indonésie, Tahiti, Chine…), suivez les cairns : https://www.mescarnetsdumonde.com/carnets-de-randonnee/
Envie de découvrir d’autres Randonnées, en France et ailleurs dans le Monde ?
2 commentaires
Bonjour, pouvez vous me donner le tracé GPS de la randonnée du lac portheil svp… je ne le trouve nul part…
Merci. Bonne journée
Superb article, PJ! Photos magnifiques ! Tu nous fais rêver ! J’ai les orteils qui frétillent, les molets qui s’échauffent et les lacets qui s’excitent !!!