Voyage à Tahiti et en Polynésie Française : Conseils Utiles et Pratiques pour Préparer Votre Séjour.
Des îles bordées d’une mer bleue aux teintes quasi irréelles, des odeurs de fleurs colorées envoutantes, des sourires, une nature qui tend au sublime, des fonds sous-marins d’une richesse époustouflante…
Il n’y a pas à dire : La Polynésie Française a tout d’un petit paradis sur terre.
Et pour avoir eu la chance d’y faire 2 séjours en Polynésie Française (récits de mon 1er séjour en Polynésie ; récits de mon congé solidaire – 2ème séjour – en Polynésie Française), j’avoue que j’ai – à chaque fois – adoré (et espère toujours y retourner un jour…) et vous félicite sincèrement d’avoir choisi cette belle (ou plutôt : très belle) et lointaine (ou plutôt : très lointaine) destination !
Mais vraiment très belle (oui, je sais, je l’ai déjà écrit).
Alors parce qu’organiser un voyage aussi loin peut vite coûter cher en passant par une agence, et surtout parce que j’avais un peu galéré pour trouver des informations (hors des guides papiers) afin de planifier et organiser mon voyage en Polynésie, je vous partage ici quelques conseils que j’aurais trouvés utiles pour préparer mon séjour en Polynésie Française (bon, j’avais finalement renoncé à perdre du temps en recherches et j’avais acheté le guide Lonely Planet sur Tahiti et ses îles finalement, car très complet).
Ainsi donc, que vous partiez en voyage à Tahiti découvrir les îles de Polynésie Française pour y plonger (clairement un “must do” pour découvrir l’extraordinaire richesse de la faune sous-marine et voir de très près des raies mantas, requins, dauphins, baleines à bosses en septembre-octobre…), randonner sur les crêtes volcaniques (comme aux Lavatubes, ou au Mont Aoraï par exemple), faire du VTT, surfer, faire du kite-surf, ou encore de la pirogue à balancier, de la voile, acheter des perles, de la vanille, des chemises à fleurs, jouer du ukulele, vous marier, vous installer, vous régaler de poisson cru à la tahitienne ou de poisson à la vanille, ou tout simplement vous reposer au bord d’un lagon sur une plage de sable blanc – ou noir – je vous partage donc dans cet article quelques conseils utiles afin de préparer votre voyage à Tahiti et en Polynésie Française…
Conseil N° 1 : Quand Partir en Voyage en Polynésie Française ?
Situé entre l’équateur et le tropique du Capricorne, la Polynésie Française bénéficie d’un climat tropical humide. Si les températures restent toujours clémentes, sur terre comme sous mer (27-30° C, même à -60 mètres !), en revanche, la Polynésie connait 2 saisons principales :
– L’Eté Austral, de Novembre à Avril : les mois les plus chauds et humides, avec de gros orages de courte durées et des pluies torrentielles pouvant s’étaler sur plusieurs jours. L’air est très saturé d’humidité, donc on transpire beaucoup et l’atmosphère semble étouffante.
– L’Hiver Austral, de Mai à Octobre : les mois les plus secs et plus frais. Ou en tous cas, avec moins de précipitations, car il peut y avoir des épisodes pluvieux tout de même (j’ai eu droit à de belles pluies lors de mes séjours en septembre ; de belles averses qui ne duraient pas forcément longtemps, mais quand même bien costaud. Ce n’était pas du crachin breton… disons plutôt du bon gros crachin tropical !).
Mais comme les 118 îles de la Polynésie s’étendent sur une superficie de 3 521 km2 – soit la même superficie que l’Europe (mais bon, avec plus d’eau que de terre…) – selon le relief et la latitude de l’archipel le climat peut donc être plus nuancé.
Ainsi voici les périodes conseillées selon les archipels :
– îles de la Société (Tahiti, Moorea, Bora Bora, Huahine, Raiatea…) : îles volcaniques avec des hauts sommets (pouvant accrocher les nuages et donc augmentent le risque de pluie), les meilleurs mois vont de juin à septembre (moins pluvieux et moins chauds).
– îles – ou plutôt atolls – des Tuamotu (Rangiroa, Fakarava, Tikehau…) : ce sont des atolls, donc particulièrement plats. Si les conditions météo sont assez similaires à celles des îles de la Société, les alizés (vents soufflant d’Est en Ouest) se font bien sentir, car il n’y a pas de relief pour calmer leurs ardeurs. A noter qu’en octobre, certains logements des Tuamotu peuvent manquer d’eau.
– îles des Marquises (Nuku Hiva, Fatu Hiva, Tahuata…) : situées plus au nord des îles de la Société, et donc plus proches de l’équateur, les Marquises ont donc un climat plus chaud et plus sec (c’est l’archipel le plus sec de Polynésie), et les pluies sont concentrées entre juin et août. Par conséquent la meilleure période pour visiter les Marquises s’étale donc de septembre à mai.
– îles Australes (Rurutu, Tubuai…) : archipel le plus méridional (i-e le plus au sud), ces îles bénéficient donc d’un climat plus tropical. La pluviométrie y est élevée toute l’année et les températures plus fraiches, peuvent descendre jusqu’à 10° durant l’hiver austral.
– îles des Gambier (Mangareva, Rikitea…): situées au bout du monde polynésien (à plus de 1700 km à l’est de Tahiti), dans le prolongement des Tuamotu et aux mêmes latitudes que les Australes, elles sont un mélange d’îles volcaniques avec de hauts sommets et d’atolls. Le climat y est le plus imprévisible de tous les archipels (et aussi froid qu’aux Australes en hiver).
A noter que sur les îles volcaniques avec de hauts sommets, les précipitations vont dépendre de l’altitude des sommets, de l’exposition au vent et de la configuration des vallées… Ainsi, les côtes les plus exposées au vent sont plus arrosées que celles sous le vent, car plus abritées, les sommets pouvant bloquer les nuages.
A noter aussi que les îles de la Polynésie sont assez peu touchées par les cyclones (en moyenne tous les 4 ans).
Donc vous l’aurez compris : la meilleure période pour partir en Polynésie Française est donc entre juin et septembre (ce qui correspond “étrangement” aux prix les plus élevés pour les billets d’avion…).
Conseil N° 2 : Procédures administratives pour votre Voyage en Polynésie Française
Soyez sûr d’avoir un passeport en cours de validité.
En effet, partant de France, vous voyagerez donc en avion (à moins d’avoir beaucoup de temps et partir en bateau…), avec une escale aux Etats-Unis.
La date de fin de validité doit d’ailleurs être située au moins 6 mois après votre date de retour.
Idéalement, ayez au moins une page vierge de tout tampon.
Imprimez vos itinéraires d’avion, car ils peuvent vous être demandés.
Et tant que vous y êtes : faites des copies de vos passeport / carte d’identité, à conserver sur vous.
Comme vous passez par les Etats-Unis, faites établir un ESTA avant votre départ.
En effet, en partant de France, vous ferez escale aux Etats-Unis (soit à Los Angeles, soit à San Francisco), il faudra présenter votre ESTA (Electronic System for Travel Authorization), qui est obligatoire pour entrer sur le territoire américain, même en transit.
Pensez donc à faire établir votre ESTA avant de partir (coût : 14 USD et valide 2 ans); la procédure électronique est rapide.
Si vous souhaitez conduire une voiture ou un scooter, votre permis de conduire français est nécessaire.
Pour les lecteurs “non Français” du blog (merci de votre venue sur ce site…) : faites un demande de permis de conduire international. Il faudra le présenter conjointement à votre permis de conduire.
Idéalement, ayez une assurance responsabilité civile – normalement cela est inclus avec votre Carte Bleue – et demandez les papiers de l’assurance du véhicule que vous louez.
Si vous désirez conduire un 2 roues : le port du casque est obligatoire, comme en France.
Conseil N° 3 : Combien de temps faut-il pour visiter la Polynésie Française ?
Si vous vous demandez combien de temps partir en Polynésie Française, ou plutôt, combien de temps rester sur place, à mon avis, en ajoutant le facteur “budget”, je pense que 3-4 semaines sont idéales.
En effet, située à quelques 15 700 kilomètres de la France, le voyage en avion dure un quasiment 24 heures (incluant une escale), soit 2 jours passés dans les transports aériens.
A l’arrivée, vous vous retrouvez avec un décalage horaire de 11h ou 12 heures (selon l’heure d’été ou l’heure d’hiver), donc environ 7 jours pour bien se caler au nouveau rythme !
Compte tenu de ces paramètres, je vous conseille donc un séjour de 2 semaines au minimum, 3-4 semaines étant donc idéales pour visiter la Polynésie Française.
Après, c’est votre budget qui arbitrera la durée de séjour en Polynésie… Car c’est un voyage qui coûte cher !
Hors vol international, comptez facilement entre 700 et 1200 euros par semaine, selon la saison, les îles visitées (voir ci-dessous pour organiser vos déplacements inter-îles), les activités et logements que vous choisirez, voir plus si vous ne faites que des hôtels de luxe.
Me concernant, j’étais resté 3 semaines pour chacun de mes séjours (les étapes sont détaillées plus bas) ; pour le vol, j’avais eu la chance de bénéficier de Miles Air France.
Conseil N° 4 : Comment se déplacer d’île en île en Polynésie Française ?
Pour se déplacer d’île en île en Polynésie Française, s’il est facile de rejoindre Moorea depuis Tahiti en ferry, en revanche pour découvrir différentes îles de Polynésie, il vous faut prendre l’avion.
En effet la Polynésie Française est composée de 118 îles, étalées sur plus de 4 millions de km2 d’aires marines et regroupées en 5 archipels :
- Les îles de la société (Tahiti, Moorea, Bora Bora, Huahine, Tahaa…),
- les Tuamotus (Rangiroa, Fakarava, Tikehau…),
- les Gambiers,
- les Marquises (chères à Jacques Brel)
- et les Australes.
La Polynésie Française occupe une superficie terrestre de 3 521 km2, soit aussi étendue que l’Europe (ah oui, c’est vrai : je l’ai déjà dit plus haut…).
Pour cela la compagnie locale Air Tahiti a développé un maillage de vols très complet et relie plus d’une quarantaine d’îles de Polynésie entre elles.
(Remarque : Attention à ne pas confondre Air Tahiti – la compagnie locale inter-îles – avec Air Tahiti Nui, la compagnie nationale qui dessert l’international : Paris, Tokyo, Los Angeles, Seattle, Auckland…)
Bon plan : Air Tahiti a développé des pass inter-iles qui permettent de visiter différentes îles durant le séjour à un tarif intéressant, sous forme de boucle au départ de Papeete (où l’on ne pourra pas qu’à la fin de séjour, sauf exception).
Le pass est valable 28 jours.
Je vous conseille donc vivement de créer votre séjour en sélectionnant les îles de Polynésie Française proposées au sein d’un même pass.
Pour les plongeurs, je vous recommande le pass “Bora Tuamotu“.
Conseil n° 5 : Hotels, Pensions… Où loger en Polynésie Française ?
Lors de mes séjours, j’avais eu la chance de loger chez des amis à Papeete, donc ça a facilité le séjour à Tahiti (oui, et permis de petites économies aussi…).
En revanche, je ne connaissais personnes dans les autres îles ; c’est donc là que ça a commencé à être rigolo à organiser… Et donc, si vous ne connaissez personne pour vous héberger, vous avez tout de même différentes options :
- Les hôtels : du 2 au 5 étoiles et même palace, donc avec de grandes différences de prix (encore plus si les chambres du 5-étoile sont des bungalows sur pilotis).
- “Chez l’habitant“, avec différentes options :
- des chambres d’hôtes, en formule “B&B” (jusqu’à 4 chambres, dans la même maison que l’habitant).
- des pensions de famille, sur la propriété de la famille, que ce soient des chambres dans la maison ou des chambres en bungalows (9 au max). en général les toilettes et salles de bain sont indépendantes.
- Des Fare d’hôte (ou résidence familiale) : situés sur le terrain de la famille, avec un comptoir de réception dédié, ce sont des bungalows individuels, équipés de salle de bain, toilettes et kitchenette.
- La petite hôtellerie familiale : Elles sont organisées comme un hôtel, avec un maximum de 12 chambres ou bungalow équipés de salle de bain et toilettes individuelles, entretien quotidien des chambres.
- Le Camping : sur la plupart des îles touristiques, il est possible de planter sa tente dans des campings (ou de bénéficier des tentes existantes) en Polynésie Française, voir dans le jardin de certaines pensions. Certains proposent aussi des formules “glamping”. Sur Tahiti, il est aussi possible de louer des vans équipés.
- Airbnb : Si la plateforme n’existait pas lors de mes séjours, depuis quelques années, les offres d’hébergement se sont bien développées – comme dans de nombreuses destinations – et sont assez concurrentielles comparées aux pensions de famille.
Conseil n° 6 : Vaccins et médicaments recommandés pour un séjour à Tahiti et en Polynésie Française
S’il n’y a pas de vaccins obligatoires pour venir en Polynésie Française, en revanche, veillez à être à jour des vaccins classiques (polio, hépatite B, Tétanos).
La seule obligation qu’il y ait – puisqu’il y a toujours des exceptions à la règle, c’est celle d’être vacciné contre la fièvre jaune si vous venez d’un pays endémique.
Bien que les moustiques soient bien (trop) présents (surtout à la saison des pluies), heureusement le paludisme est totalement absent des îles de Polynésie Française.
Le bord de mer est en général assez bien épargné (“vive le vent, vive le vent, vive le vent de mer“), à l’intérieur des terres, les moustiques et les “nonos” (minuscules mouches des sables, dont la morsure est très douloureuse) peuvent être vite pénibles (pour rester poli).
Pour s’en protéger 2 remèdes existent :
– 1 naturel : s’enduire de monoï et se couvrir
– 1 chimique : le répulsif anti-moustique tropical. Je vous conseille de l’acheter localement, plutôt que de prendre un de France, souvent moins efficace).
Enfin, vous pouvez ajouter dans votre trousse à pharmacie :
– du SMECTA,
– de l’Ercéfuryl (ou équivalent, à voir avec votre médecin),
– des anti-spasmodiques (Spasfon)
– des anti-diarrhéiques
– du Paracétamol
– de la Crème solaire (fort indice de protection)
– Prévoyez un antiseptique et des pansements, toujours utiles en cas d’égratignures ou de coupures.
Sinon : l’eau du robinet n’est potable qu’à Tahiti et à Bora Bora !
Donc, dans les autres îles, ne la buvez pas directement. Buvez donc de l’eau de source, ou en bouteille…
Conseil N° 7 : Alimentation & Boisson (Miam Miam, glouglou) à Tahiti et en Polynésie Française
La cuisine Polynésienne traditionnelle tire sa richesse et ses saveurs de l’océan, mais pas que…
Pour les produits venant de l’océan, que se soient les poissons du large (thon rouge, bonite, saumon des dieux, Mahi-Mahi ou Daurade Coryphène…), ou du récif (perroquets, rougets…), ils sont aussi bons crus que cuits.
Aux poissons s’ajoutent aussi les fruits de mer (oursins – vana– , bénitiers – pahua – , bulots, langoustes, crabes de cocotier…) ou d’eau douce (chevrettes, alevins – inaa -…)
Ainsi, les poissons peuvent être préparés en carpaccio, en tartare, mélangés ou non avec du lait de coco, cuits avec du jus de citron (mariné), ou en grillades, en brochettes, en papillotes, agrémentés de légumes, de curry, de gingembre ou encore de sauce à la vanille, il est difficile de tout lister !
Je me suis personnellement régalé du poisson cru à la tahitienne (que je continue de cuisiner de temps en temps et dont je vous partage la recette sur le blog) et de poisson à la vanille (je vous partage aussi la recette).
Côté viande, vous pourrez vous régaler d’agneau et de boeuf, tous deux importés de Nouvelle-Zélande, particulièrement délicieux.
Vous trouverez aussi du poulet et surtout du cochon de lait, plat de fête par excellence. J’ai adoré le cochon de lait au coco… un régal !
Mais la cuisine Polynésienne est aussi riche d’influences asiatiques (chao men – riz sauté), française et italiennes (surtout des pizzas… et pas forcément à l’Ananas !).
Bref, il y en a pour tous les goûts.
Les légumes sont en général constitués de riz, de la patate douce, de la racine du taro (tubercule), chou blanc, le “uru” ou “maigre” (fruit de l’arbre à pain) qui se mange grillé.
Quant aux fruits exotiques – Ananas, Mangues, Papayes, ils sont tout simplement fantastiques : bien murs, ils sont sucrés, plein de goût, jamais acide.
Les Ananas de Moorea sont d’ailleurs probablement les meilleurs ananas que je n’ai jamais mangés !
Les plats sont particulièrement savoureux, colorés et vous laisseront d’excellents souvenirs gustatifs !
Et pour accompagner un bon repas polynésien, vous pouvez boire :
– de l’eau de coco verte fraîchement coupée (la boisson la plus saine, désaltérante, équilibrée en minéraux et exempte de bactérie) agrémentée de citron vert (petit conseil perso, après avoir habité en Indonésie),
– du jus de fruits fabriqués à Moorea (Rotui),
– de la citronnade locale (citron vert et eau minérale fraiche),
– du vin de Rangiroa (il y a aussi du vin importé d’Australie, Nouvelle Zélande, France…)
– mais surtout de la bière locale : la Hinano.
Conseil N° 8 : Electricité et Téléphone Mobile en Polynésie Française
En Polynésie Française, l’électricité est du 220V et les prises électriques sont identiques à celles en France.
Dans les hôtels et maisons d’hôte, vous trouverez des accès à Internet, en Wi-Fi et avec du haut débit. Mais attention, en Polynésie la connexion Internet gratuite, c’est comme les antiobiotiques pas systématique (elle est le plus souvent dans les hôtels, cafés et restaurants de Tahiti, Moorea et Bora Bora… ailleurs, c’est plus fluctuant).
Le réseau GSM n’offre pas une super couverture en Polynésie Française et coûte très (très) cher.
Petit conseil concernant votre mobile avant de partir en voyage en Polynésie, pensez à faire “dé-simlocker” votre téléphone portable. Vous pourrez acheter une cartez SIM prépayée une fois sur place, chez l’opérateur Vini.
Vous pourrez ainsi bénéficier d’un forfait téléphonique pour passer des appels (local et/ou international) et surfer en 4G (couverture assez inégale en fonction des îles). Mais faites bien attention de ne pas utiliser votre forfait français, car il n’y a pas de portabilité du forfait (contrairement aux Antilles) et ça risque de vite vous coûter encore plus cher !
Donc un voyage en Polynésie est une bonne occasion de faire une cure de déconnexion !
Conseil N° 9 : Quoi Faire en Polynésie ? Planifiez vos activités avant de partir…
Planifier les activités… Voici probablement ce qui m’a pris le plus de temps dans l’organisation de mon voyage en Polynésie Française (plus que de savoir où dormir…).
Bon c’est vrai que lors de mon premier séjour, j’étais venu rendre visite des amis et que j’avais pas mal axé le séjour sur la plongée. Mais je voulais quand même en profiter pour faire quelques découvertes complémentaires : randonnées, tour de l’île, plage, snorkelling avec les baleines ou encore avec les requins (même si c’est plus sympa de les voir en plongée en fait…), visites de fermes perlières, visite de vanilleraie, VTT…
Une fois votre pass d’Air Tahiti choisi, en fonction des îles que vous voulez visitez, je vous conseille vivement ensuite de réfléchir aux activités que vous souhaitez faire dans chacune des îles.
Et une fois choisi, réservez en avance (plutôt qu’en dernière minute une fois sur l’île), surtout que par Internet, vous pouvez avoir des réductions.
Et clairement : ce n’est pas les activités qui manquent dans les îles de polynésie française. D’autant que chacune a ses spécificités… Ainsi, vous pouvez pratiquer (non exhaustive) :
- du surf
- de la randonnée dans les vallées pour voir des cascades, sur les crêtes de volcans (comme le Mont Aoraï par exemple), dans les lavatubes,
- de la plongée sous-marine (clairement, un incontournable !)
- du snorkelling (avec les baleines, les requins et les raies),
- de la pirogue
- de la voile
- du paddle
- du kite-surf
- du quad
- des visites de fermes perlières
- des visites de vanilleraies
- du parachutisme,
- des balades en cheval,
- des excursions sur des motus
- des découvertes de marae,
- du shopping à Tahiti
- …
Si vous avez décidé de faire de la plongée, voici ce que je considère comme les plus beaux spots de plongée :
- Tahiti : la faille d’Arue, la Virgule,
- Moorea : Le Jardin de roses, La Virgule (oui aussi...)
- Tahaa & Raiatea : l’épave du Nordby, Teavapiti
- Huahine : la Passe d’Avapeihi, La Vallée Jaune
- Bora Bora : Muri Muri, Faa Miti
- Rangiroa (“la mecque de la plongée”) : la Passe de Tiputa.
- Fakarava : la passe de Garuae (la passe sud, large de 1600 mètres et son mur de requin).
Il y en a d’autres bien sûr, mais ceux là m’avaient laissés de superbes souvenirs. Car si l’eau est chaude, la visibilité est dingue en Polynésie et la faune et la flore sublimes et d’une richesse incroyable !
Si vous souhaitez aller à Bora Bora, voici la référence d’une agence locale sérieuse pour organiser des excursions :
Elle m’a été recommandée par un ami directeur de l’Hôtel (Intercontinental) : Moana Adventure Tour . Ils ont en effet développé des activités originales et qui respectent l’environnement de l’île (ils ne pratiquent pas le “feeding” des requins et des raies par exemple).
Ils proposent aussi de faire snorkelling avec les baleines ; et sérieusement, je vous le conseille à 1000 % ! Car j’ai eu la chance de les observer lors de mon séjour à Moorea. Et cela restera gravé à vie dans mes souvenirs, comme étant une de mes plus belle rencontre… Magique !
Conseil N° 10 : Quoi Prendre Dans sa Valise pour un Voyage en Polynésie Française ?
Très honnêtement, préparer ma valise en vue de partir en voyage est toujours un gros casse tête… et j’ai toujours la fâcheuse mauvaise habitude de la préparer la veille du départ !
L’avantage avec la Polynésie Française, c’est qu’avec son climat tropical humide (tel que précisé plus haut), il est facile de voyager léger !
Des vêtements légers en coton suffisent (shorts, pantalons légers, t-shirts, polos).
Mais faites attention aux coups de soleil durant vos activités en plein air : balades en vélo, randonnées sur les crêtes volcaniques, excursions en mer pour aller plonger – ou faire du snorkelling avec les raies et requins – les visites dans les vallées, la pratique de la pirogue (va’a), ou tout simplement à profiter des transats sur les plages… Crêmez-vous bien, car sous les tropiques, le soleil donne brûle !
D’ailleurs, petit conseil : si vous faites du snorkelling, n’hésitez pas à porter un T-shirt ou un Lycra en vous baignant pour éviter de sérieux coups de soleil sur le dos !
Il est plus que recommandé de se couvrir la tête, donc une casquette ou un chapeau est toujours utile.
Des lunettes de soleil sont indispensables. Idéalement avec des verres polarisants, pour mieux apprécier les couleurs de l’eau…
Prévoyez aussi un coupe-vent (léger et surtout imperméable, utile en cas de grosses averses, ou pour les randonnées en altitude) et un pull (ou une polaire) est toujours utile dans l’avion, ou pour les soirées d’été…
Enfin, si vous envisagez de faire des randonnées, un poncho peut être utile, car on n’est jamais à l’abris de pluies aussi soudaines que diluviennes !
Si les tenues vestimentaires sont toujours décontractées, évitez de vous promener torse nu et en maillot en dehors des plages et à Papeete (par respect pour les Tahitiens et parce que – encore une fois – le soleil brûle la peau à ces latitudes).
Pour les chaussures : des baskets pour les marches, des tongs pour la plage, et des “méduses” (chaussures en plastique), ou des crocks (même si c’est moche…), pour marcher sur certains récifs coraliens de bord de mer !
Et en complément :
– une trousse de premiers secours, avec les médicaments cités plus haut (cf “conseil n° 6”), mais aussi : des anti-histaminiques, un désinfectant et des pansements (en cas de coupures), du répulsif anti-moustiques (“zone tropicale”), de la crème solaire haute protection (50) et de la Biafine (parce que vous n’aurez pas bien étalé la crème solaire)…
– un appareil photo (en complément de votre Smartphone), parce que vous aurez forcément envie de faire la superbe photo (je sais, j’en ai fait plein…) : des couleurs du ciel lors des couchers de soleil, des pirogues à balancier qui fendent les eaux du pacifique, des couleurs dingues du lagon (surtout Bora Bora), des quelques constructions de type colonial de Papeete, des plages de sable noir, des plages de sable blanc, de la superbe et dense faune lors des randonnées sur les crêtes des volcans…
– une lampe torche : car la nuit tombe vite en Polynésie.
– des bouchons d’oreille : car si vous dormez dans des pensions, les coqs chantent tôt le matin dans les îles de Polynésie.
Et s’il vous reste un peu de place : un masque, tuba, des palmes, un détendeur de plongée, une planche de surf…
… Et pour terminer : quelques derniers conseils, comme ça en vrac, avant de vous envoler vers Tahiti :
La monnaie en Polynésie Française est le Franc Pacifique (CFP).
Le taux de change est de 119,33 CFP pour 1 EUR, avec une parité fixe, soit en arrondi : 120 CFP = 1 Euro.
Les pièces les plus utilisées sont de 1, 2 5, 10, 20 et 100 CFP.
Quant aux billets, vous trouverez les valeurs suivantes : 500, 1 000, 5 000 et 10 000 CFP.
Pour changer des Euros en Francs Pacifiques, vous pourrez le faire facilement et sans problèmes dans des bureaux de banque. Ne venez pas à Tahiti avec des Dollars, car la commission est calculée sur le montant échangé, alors qu’elle est forfaitaire pour les conversions en euros (3,5 euros).
Vous pourrez utiliser votre carte bleue (Visa ou Mastercard) afin de retirer de l’argent dans les distributeurs et payer dans ne nombreux magasins, restaurants et bars. Pensez quand même à vérifier auprès de votre banque que vous pourrez utiliser votre carte à l’étranger.
Petite remarque en passant : le coût de la vie est plus élevé en Polynésie Française qu’en France métropolitaine (d’environ 30%), car (presque) tout est importé.
Petit conseil concernant vos papiers d’identité et documents de voyage :
Pensez à faire des photocopies de vos papiers (Passeport, Carte d’Identité, Permis de conduire) et documents de voyage (billets d’avion, ESTA), voir à les garder sur un espace Cloud (iCloud, OneDrive, Google Drive…). En cas de perte ou de vol, cela facilitera les démarches.
“Rien ne sert de courir, il faut partir à temps”, comme écrivait Lafontaine dans la fable du “Lièvre et la Tortue”… Et donc à propos de temps : Visitez la Polynésie au rythme des îles, sans courir et prenez le temps !
Pour chaque île visitée, je vous conseille d’y rester 3 jours au minimum.
Durant mon 1er séjour, voici le parcours que j’avais effectué, ainsi que les durées sur chaque île visitée :
– 2 jours à Tahiti (que je doublerai en fin de séjour)
– 4 jours à Moorea, via Papeete
Et lors de mon 2ème séjour, j’avais passé 2 semaines en congé solidaire au CRIOBE – un centre de recherche – à Moorea, puis 3 jours à Fakarava et 3 jours à Tahiti, ce qui m’avait permis d’aller plonger à 60 mètres dans la faille d’Arue et d’arpenter en randonnée les crêtes du Mont Aorai.
Enfin, voici quelques conseils santé et liens bien utiles à consulter :
– avant votre départ : soyez à jour de vos vaccins universels (diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite) et éventuellement (mais pas obligé pour ceux-là) des vaccins contre les hépatites (A et B), la typhoïde et la rage.
Vous pouvez jeter un coup d’oeil au site du Service des Maladies Tropicales du CHU de Bordeaux.
Cependant, s’il n’y a pas de paludisme en Polynésie Française, il peut y avoir en revanche des cas de dengue (pour lequel il n’existe pas de vaccin) et sans compter les “Nonos”, ces mouches des sables à la morsure encore plus désagréable que celle des moustiques (rien que d’y penser, j’ai encore envie de me gratter…) ; prévoyez donc un bon répulsif anti-moustique (avec du DEET).
Tant qu’à parler d’insectes, bonne nouvelle : il n’y a pas de serpents en Polynésie Française. Cependant, on peut trouver une petite scolopendre – appelées “cent-pieds” a une piqûre particulièrement douloureuse.
Pour les plongeurs et baigneurs : les requins que l’ont trouve dans les lagons de polynésie – les requins pointes noires, les requins dormeurs, ainsi que les citrons – ne sont pas dangereux.
Appartenant à la même famille que les requins, les raies mantas sont inoffensives. Faites attention aux raies pastenagues qui peuvent avoir un dard défensif à la base de la queue.
En revanche en s’éloignant du lagon, si on trouve des requins gris de récifs, plutôt inoffensifs, il n’est pas rare de rencontrer dans les eaux polynésiennes des requins plus “belliqueux”, tels que le requin pointe blanche de récif – le tapete – des requins tigres, des requins marteaux, des longimanus.
Mais si vous faites du snorkelling, le danger viendra plutôt de certains poissons (en particulier le venimeux poisson-pierre), de méduses, des oursins cachés et du corail. En effet, le corail peut être coupant, voir tranchant (la cicatrisation ne se fait pas toujours bien), urticant (en cas de contact : frottez vous immédiatement avec une rondelle de citron pour annihiler le venin) et le “corail de feu” provoque des brûlures hyper douloureuses.
– Durant votre séjour en Polynésie :
Pour être au courant des dernières informations concernant la Polynésie Française, vous pouvez consulter le site internet du Haut -Commissariat de la République en Polynésie Française .
En cas de problèmes de santé et en cas d’urgence lors de votre séjour en Polynésie :
Sur place et en fonction des îles, vous trouverez des hôpitaux, des centres médicaux et des dispensaires.
A Tahiti, vous avez le Centre Hospitalier du Taaone, situé à Pirae (banlieue de Papeete) où vous trouverez toutes les spécialités représentées.
Il est aussi équipé d’un caisson hyperbare.
Comme en métropole, vous pourrez contacter les mêmes numéros d’urgence :
- le SAMU en composant le 15,
- la Police en composant le 17
- Les Pompiers en composant le 18.
Et si ces conseils vous ont été utiles et que vous souhaitez aller plus loin dans l’organisation de votre voyage, je vous conseille la lecture du Guide du Lonely Planet sur Tahiti et la Polynésie Française :
“Faites seulement une fois ce que les autres disent que vous n’êtes pas capable de faire, et vous ne ferez jamais plus attention à leurs limitations.”
James Cook (navigateur, et explorateur britannique, dont une des baies de Moorea porte le nom)
J’espère que ces conseils vous auront été utiles et surtout que vous prendrez plaisir à découvrir Tahiti, les îles de Polynésie Française, la beauté des paysages, la richesse de la faune sous-marine et la gentillesse des Polynésiens !
Bon voyage en Polynésie Française !
Retrouvez ci-dessous mes articles rédigés lors de mes 2 voyages en Polynésie Française :